Arrestations musclées à Québec: une enquête externe serait «mieux», selon Lightbound
Raphaël Pirro | Agence QMI
«Choqué» par les images de l’arrestation qui s’est déroulée à Québec la fin de semaine dernière, le député fédéral Joël Lightbound estime qu’une enquête externe serait plus appropriée pour faire la lumière sur l’événement.
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«Je vais laisser le soin à Québec de faire son travail. Ce n’est pas de notre ressort, mais personnellement, j’ai toujours cru qu’il était mieux d’avoir des enquêtes externes sur ce genre d’incident», a déclaré le député de Louis-Hébert dans les couloirs du Parlement mercredi.
Le premier ministre François Legault n’a pas exclu que le Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), la «police de la police», puisse prendre le dossier en charge.
Plus tôt mercredi, la ministre québécoise de la Sécurité publique, Geneviève Guilbeault, a confirmé que deux enquêtes seraient menées par le Commissaire à la déontologie policière, la première portant sur l’arrestation d’un jeune homme noir, Pacifique Niyokwizera, et la deuxième sur une autre arrestation musclée survenue quelques heures plus tôt à l’endroit de Jean-Philippe St-Laurent.
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Les deux événements se sont déroulés dans la nuit du vendredi au samedi.
«Il faut que la lumière soit faite sur cet événement-là, définitivement, a déclaré M. Lightbound. S’il y a des problèmes systémiques et de culture, ça doit être analysé également.»
Questionné à savoir si ces arrestations musclées permettaient d’établir un constat global sur la police de Québec ou même la ville de Québec en tant que tel, Joël Lightbound a dit qu’il est «très hasardeux de faire des généralisations».