Une des deux importatrices de coke bientôt libérée
Francis Pilon | Journal de Québec
Une des deux Québécoises condamnées à la prison après avoir tenté d’importer 35 kilos de cocaïne en Australie en 2016 pourrait être déportée et rentrer au pays dans quelques jours.
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Isabelle Lagacé, dont l’arrestation spectaculaire à bord d’un bateau de croisière avait fait les manchettes, a été reconnue coupable en 2017 d’importation d’une quantité commerciale de drogue.
Depuis, la trentenaire purge une peine en Australie, dans l’État de la Nouvelle-Galles-du-Sud. Selon le site d’actualités locales News.com.au, elle a des chances de rentrer au bercail sous peu.
Durant son procès en 2017, la juge australienne avait condamné la Québécoise à sept ans et demi de détention sans possibilité de libération conditionnelle avant février 2021.
Elle devrait donc être remise en liberté ce week-end par le procureur général, tout en étant sous la garde du ministère des Affaires intérieures, d’après le site australien. Elle sera ensuite déportée au Canada.
Sans cette libération conditionnelle, la peine d’Isabelle Lagacé prendrait fin en février 2024.
Isabelle Lagacé a été arrêtée à Sidney, en août 2016, en compagnie de son amie Mélina Roberge et du sexagénaire André Jorge Tamine.
Les trois Québécois avaient été interceptés à bord du navire Sea Princess, au terme d’une croisière de rêve d’une soixantaine de jours autour du monde.
Des chiens pisteurs avaient découvert environ 35 kg de cocaïne à l’intérieur d’une valise située dans la cabine que partageaient les deux jeunes femmes. L’embarcation avait accosté dans la baie de Sidney au moment de la saisie.
Près de 60 kg de cette même drogue ont aussi été découverts dans les bagages du Montréalais André Jorge Tamine.
Plaider coupable vite
Ils ont tous écopé entre 7 ans et demi et 8 ans et demi de prison. Isabelle Lagacé est la première à avoir plaidé coupable aux accusations dans cette affaire.
Voilà pourquoi elle pourrait se voir accorder une libération conditionnelle plus rapidement que ses deux autres comparses.
Mélina Roberge sera elle aussi admissible à une libération conditionnelle à partir du 27 mai 2021. Pour sa part, André Jorge Tamine pourra déposer une telle demande en mars 2022.
Cette affaire, digne d’un scénario d’Hollywood, avait fait la une des médias internationaux en 2016. Plusieurs photos des deux femmes avaient été publiées sur les réseaux sociaux durant leur croisière. Sur ces clichés, les Québécoises se mettaient en scène dans des paysages paradisiaques en train de boire des cocktails ou au volant d’un VTT.