Une décision qui affecte Oliver Ekman-Larsson
Agence QMI
Être laissé de côté par son entraîneur n’est jamais un moment très glorieux dans la carrière d’un vétéran. Oliver Ekman-Larsson, bien qu’en pleine forme, semblé affecté par son passage sur la passerelle du côté des Canucks de Vancouver.
Jeudi soir, l’ancien capitaine des Coyotes de l’Arizona a regardé ses coéquipiers être vaincus 5 à 4 par le Lightning de Tampa Bay. L’entraîneur-chef Bruce Boudreau a décidé de faire passer un message en ne faisant pas appel à ses services.
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Ce genre de geste laisse des traces, mais Ekman-Larsson reconnait qu’il avait besoin d’une pause après avoir montré le pire différentiel de l’équipe (-14) cette saison.
«Je suis un gars qui s’en fait avec ça, a déclaré au réseau Sportsnet le Suédois, vendredi matin. J’essaie de tirer beaucoup de fierté de mon jeu sur la glace, en défense ou ailleurs. Mais évidemment, quand tu as de la difficulté, tu dois parfois t’arrêter et recoller les morceaux. Mais je mentirais si je disais qu’accorder tous ces buts n’avait pas affecté ma confiance.»
Les Canucks sont visiblement en mode solution après avoir subi la défaite six fois à leurs sept dernières sorties. Appelé à réagir à la décision de son entraîneur, le président de l’équipe, Jim Rutherford, a dit ne pas s’en faire.
«Aimez-vous voir cela arriver à un vétéran qui joue depuis aussi longtemps? Non, c’est dur, a-t-il mentionné au média canadien. Mais je soutiens ce que l’entraîneur a fait parce que c’était la chose à faire pour rendre ce joueur responsable.»
«Un joueur qui est laissé de côté une fois, ce n’est pas inquiétant, mais ça pourrait le devenir si ça finissait par arriver souvent.»
S’améliorer
S’il y a bien une question à laquelle chaque hockeyeur aimerait avoir la réponse, c’est bien «comment faire pour s’améliorer». Depuis ses débuts en 2010-2011, Ekman-Larsson est surtout reconnu pour son travail en attaque. Ses imperfections en défense étaient oubliées en Arizona, mais pas dans le schéma d’un instructeur comme Boudreau.
L’arrière de 31 ans, qui montre une récolte respectable de 19 points en 40 matchs, aimerait améliorer son différentiel.
«Ce serait bien d’être meilleur au chapitre des plus et des moins. Parfois c’est ta faute et parfois non, mais tu étais sur la glace. En général, je crois que je dois être meilleur. Un gars défensif dans le négatif, ce n’est pas bon», a-t-il reconnu.
Malgré tout, la Terre n'a pas arrêté de tourner et Ekman-Larsson préfère se concentrer sur le boulot à abattre plutôt que son passage dans les hauteurs de l’Amalie Arena. Il était d'ailleurs de la formation samedi soir à Sunrise, lorsque les Canucks se sont mesurés aux Panthers de la Floride.
«Ça te fait pas mal penser à ton jeu et toi-même en tant que personne. Au bout du compte, ma famille m’aime encore, j’ai toujours mes amis. Je dois seulement être meilleur et travailler fort», a annoncé «OEL».