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L'article provient de Le sac de chips

Une chroniqueuse newyorkaise raconte son passage à Montréal et à la lire, on a l’impression qu’elle est allée en Union soviétique dans les années 80

AFP + Twitter @EmmaJoNYC
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Photo portrait de Frédéric  Guindon

Frédéric Guindon

26 avril 2021
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La pandémie de COVID-19 n’en finit plus de ne pas finir, mais on a toujours le choix de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.

Emma-Jo Morris, une chroniqueuse du New York Post née à Montréal, a visiblement choisi de le regarder à moitié vide.

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Comme l’ont souligné la toujours excellente page Instagram @fucknomtl et l’homme à tout faire de la radio montréalaise Olivier Niquet, madame Morris a décrit la réalité actuelle canadienne, et plus spécifiquement québécoise, et encore plus spécifiquement montréalaise, en des termes fort peu élogieux sur Twitter.

Dans le premier gazouillis d’une série de cinq publiés la semaine dernière, celle qui couvre la politique au New York Post écrit: «Je viens de revenir aux États-Unis à partir du Canada, et la différence dans les styles de vie entre ces deux pays occidentaux démocratiques et libres est saisissante. Le Canada est dans une crise humanitaire massive. 0 activité économique, couvre-feu, rationnement des vaccins. Une des nations les plus heureuses et son peuple ont été brisés».

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Elle a enchaîné en écrivant: «Les gens ne peuvent même pas marcher dehors en paix. Les policiers harcèlent pour le port du masque en plein air, dans les parcs, etc. Ils séparent des couples étendus sur le gazon. Les gens mettent des prescriptions dans leurs poches pour aller marcher dehors le soir, pour avoir une excuse de «pharmacie» s’ils se font arrêter».

Elle a poursuivi en disant: «Les professions spécialisées de pointe n’ont 0 opportunité. Des gens comme les ingénieurs s’accrochent à leurs emplois comme à leur vie sur une base quotidienne. Tout ce que les gens peuvent faire et font est de rester seul à la maison à fumer du pot gouvernemental. C’est une vraie farce.»


«Pour ceux qui le demandent, j’étais à Montréal, où j’ai grandi. Une des villes les plus belles, dynamiques, sécuritaires et animées de culture sur Terre. Elle n’a plus l’ombre de sa gloire d’antan.»

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Elle a conclu son enfilade en partageant un tweet un peu paranoïaque qui explique qu’un drapeau tenu à l’envers constitue un signal de détresse et que des Canadiens ont récemment tenu un unifolié «la tête en bas» à la frontière canado-américaine.


Bref, selon elle, ça va mal à shop par chez nous!
Mais vous, ressentez-vous vraiment ça?

L’auteur de ces lignes aurait tendance à dire qu’elle capote ben raide, mais peut-être que vos sentiments diffèrent...

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