Une chimie à bâtir chez les Hurricanes
Agence QMI
Même s’il peut compter sur plusieurs nouveaux visages cette année, l’entraîneur-chef des Hurricanes de la Caroline, Rod Brind’Amour, devra travailler avec acharnement pour obtenir le succès escompté cette saison.
Le récipiendaire du trophée Jack-Adams en 2020-2021 a certes les compétences requises pour mener les siens à bon port, mais il devra trouver les bonnes combinaisons. Les Ouragans ont pris la tête de leur section pendant la dernière campagne, ce qui n’a pas empêché le directeur général Don Waddell de bouger au cours de l’été.
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En plus de l’arrivée de Jesperi Kotkaniemi, il y a eu celles des gardiens Frederik Andersen et Antti Raanta, des défenseurs Ian Cole et Tony DeAngelo, et de l’attaquant Derek Stepan. À l’opposé, Dougie Hamilton et Petr Mrazek, entre autres, ont quitté l’organisation.
«C’est une source de préoccupation, je ne le cacherai pas, a admis au site NHL.com Brind’Amour à propos des nombreux bouleversements recensés dans ses rangs. Si je regarde le dernier camp d’entraînement, nous avions un nouveau joueur [Jesper Fast]. Le défi sera de mettre à jour tout le monde assez rapidement. L’an passé, on a amorcé la campagne avec élan, car nous n’avions pas effectué de changements. Ce fut vraiment facile pour moi. Maintenant, c’est un peu plus ardu avec ces nouveaux gars. Il faudra leur permettre d’être à bonne vitesse en regard avec notre façon de faire ici.»
Un bon mentor
Néanmoins, les Hurricanes peuvent miser derrière le banc sur un homme capable de rassembler les troupes. Avec son expérience sur la patinoire et comme pilote, Brind’Amour a déjà gagné ses joueurs à sa cause.
«Tôt dans sa carrière d’instructeur, j’ai constaté à quel point son groupe a progressé. Vous voyez que les gars de talent travaillent fort pour lui et qu’ils compétitionnent. Pour un entraîneur, l’habileté de tirer le maximum de chaque joueur - pas seulement les hockeyeurs les plus doués, mais aussi ceux du milieu de la formation - est une chose difficile à acquérir. Être en mesure de mener tous vers la même direction et de communiquer avec eux constitue du "coaching" de haut niveau», a souligné Stepan au sujet de son entraîneur.
Néanmoins, comme c’est le cas pour chaque équipe sportive, la réponse finale appartient aux joueurs. À Raleigh, ce sont les Sebastian Aho, Andrei Svechnikov et autres qui auront à produire.
«Il s’agit de s’assurer que les gars soient sur la même longueur d’onde le plus tôt possible. "Roddy" et le groupe de leaders, ainsi que les gars étant ici depuis longtemps, nous créons encore cette culture gagnante que nous souhaitons implanter, ce que nous avons fait récemment», a indiqué le capitaine Jordan Staal.