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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Une centaine de manifestants propalestiniens interpellés à l'université Columbia à New York

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2024-04-19T01:53:58Z
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Une centaine d’étudiants propalestiniens, qui avaient lancé une occupation des pelouses de la prestigieuse université new-yorkaise Columbia, ont été interpellés jeudi par la police, au lendemain de l’intervention au Congrès de leur présidente qui s’est défendue d’accusations d’antisémitisme sur le campus. 

• À lire aussi: Accusée d'antisémitisme, l'université américaine Columbia se défend devant le Congrès

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«Les officiers de police sont intervenus pour assurer la sécurité du campus, des étudiants et du personnel. Ils ont procédé à plus de 108 arrestations et se sont assurés qu’il n’y ait eu ni violences ni blessés», a annoncé lors d’un point-presse le maire de New York Eric Adams, qui a autorité sur la police de la ville.

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Protestant contre la guerre menée par Israël à Gaza, ces étudiants réclamaient que l’université Columbia, qui a notamment un programme d’échanges avec Tel-Aviv, boycotte toute activité en lien avec Israël.

Les interpellations pour «intrusion» et le démontage des quelques dizaines de tentes qui avaient été installées mercredi sur les pelouses du campus ont attiré d’autres dizaines de manifestants en soutien, qui faisaient toujours face à la police à l’extérieur de l’enceinte de l’université, ont constaté des journalistes de l’AFP.

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Un peu plus de 24 heures après leur installation, la présidente de l’université Nemat Shafik a demandé l’intervention de la police, affirmant dans une lettre à la faculté que les organisateurs avaient «violé une longue liste de règles» relatives à la sécurité.

Selon le New York Times, la fille de l’élue démocrate à la Chambre des représentants Ilhan Omar faisait partie des étudiants arrêtés et s’est vue assigner une citation à comparaître en justice.

Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, les campus américains ont été le théâtre de tensions et des voix se sont élevées pour dénoncer une montée de l’antisémitisme.

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Les républicains se sont emparés du sujet et après une audition houleuse au Congrès, la présidente de l’université de Pennsylvanie Elizabeth Magill, puis son homologue d’Harvard Claudine Gay ont démissionné, respectivement en décembre et en janvier.

Nemat Shafik a elle été entendue mercredi, le jour où des étudiants propalestiniens de Columbia ont installé les tentes sur les pelouses. Devant les élus américains, elle a assuré que l"'antisémitisme (n’avait) rien à faire sur notre campus».

En 1968, l’université Columbia avait connu un mouvement de protestation historique contre la guerre du Vietnam et les discriminations contre les Afro-Américains.

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