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L'article provient de TVA Sports
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Une carte cachée pour les Canadiens

William Trudeau est une belle révélation chez le Rocket cette saison.
William Trudeau est une belle révélation chez le Rocket cette saison. Photo fournie par le Rocket de Laval
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Photo portrait de Mathieu Boulay

Mathieu Boulay

2023-02-10T16:09:19Z
2023-02-10T19:02:28Z
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Depuis la période des Fêtes, William Trudeau est une révélation chez le Rocket de Laval. En seulement quelques semaines, il s’est taillé une place de choix au sein de la brigade défensive. 

Le choix de quatrième tour du Canadien en 2021 fait flèche de tout bois depuis le 28 décembre, date à laquelle il a inscrit son premier but chez les professionnels.

Cette réussite l’a propulsé vers une séquence offensive fructueuse. Avant le match de vendredi contre Syracuse, il avait inscrit 11 points à ses 16 derniers matchs.

«Je sens qu'il y a eu un déclic lors du match où j’ai marqué mon premier but, souligne William Trudeau. Ça m’a donné une bonne dose de confiance et je me suis mis à jouer de la façon qui m’a toujours donné du succès.»

En plus de sa solide prestation contre Syracuse, il y a un autre élément qui lui a permis d’être plus détendu, selon son entraîneur-chef.

«Il était un peu en attente, à savoir s’il retournait ou pas dans le junior, indique Jean-François Houle au sujet de son jeune défenseur. Dans ce temps-là, il y a plein de choses qui peuvent te passer par la tête.

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«Après l’annonce, il n’a rien tenu pour acquis et a continué de travailler fort.»

Saisir sa chance

Alors que son équipe était frappée par une vague de blessures, Houle a décidé de donner plus de responsabilités à certains joueurs, dont Trudeau.

Ce dernier a été utilisé à toutes les sauces. Les entraîneurs l’ont même placé sur la première unité d’avantage numérique durant cette période. Une belle marque de confiance.

«J’aime la manière dont il bouge sur la ligne bleue. Il est capable de trouver ses options et les joueurs qui sont ouverts, explique l’entraîneur-chef du Rocket. Il est créatif. Il n’est pas nerveux avec la rondelle.

«C’est un atout incroyable pour un jeune de 20 ans de ne pas être stressé dans un environnement comme le nôtre avec de la pression un peu partout. On est bien contents de sa progression.»

Une promotion à laquelle le principal intéressé ne s’attendait pas.

«J’ai été un peu surpris lorsqu’ils m’en ont parlé, explique Trudeau. Je l’ai pris comme une belle mission. C’était un de mes objectifs, mais je ne savais pas que ça allait arriver aussi rapidement.»

Avec Charlottetown dans la LHJMQ, il n’avait pas souvent la chance d’être le quart-arrière de la première unité. Ces précieuses minutes revenaient à Lukas Cormier.

«La première unité est importante. Elle dicte le rythme pour la deuxième, raconte le hockeyeur originaire de Varennes. Avec de bonnes chances de marquer, tu peux donner de l’énergie au reste de l’équipe.»

En plus de produire en avantage numérique, il est capable de se porter à l’attaque à cinq contre cinq. Il n’hésite pas à le faire lorsqu’il voit une ouverture.

«J’ai toujours été capable de le faire. Ça fait partie de mon style de jeu. Avec de la confiance, je suis capable de le faire plus souvent.»

Une progression remarquable

Après avoir été retranché du camp du Canadien, Trudeau s’est pointé à Laval alors qu’il y avait une congestion monstre à sa position.

À ce moment-là, le Rocket avait huit défenseurs en santé. Puis, le Canadien a fait l’acquisition de Nicolas Beaudin. Même s’il semblait avoir deux prises contre lui, il s’est accroché en travaillant fort lors des entraînements.

Cette semaine, malgré le retour de plusieurs vétérans, sa place n'est pas menacée. Il est en bien en selle.

«Je ne suis pas rassasié, affirme Trudeau. Ma philosophie est de toujours prouver que j’ai ma place avec l'équipe.

«Même si je suis assuré de demeurer avec le Rocket jusqu’à la fin de l’année, je n’ai pas l’intention de m’asseoir sur mes lauriers.»

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