Mouvement antivaccin: une bande dessinée pour «informer» les jeunes
![](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F484dc230-1272-11ec-8612-c9010f00387c_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Maxime Deland
Après avoir manifesté devant plusieurs écoles secondaires montréalaises, le militant François Amalega planche sur un projet de bande dessinée pour rejoindre plus facilement les «jeunes adolescents» afin de les «informer» sur les «dangers» des vaccins contre la COVID-19.
• À lire aussi: Montréal-Nord: des militants antivaccins accueillis par des parents mécontents devant une école
• À lire aussi: Manifestations devant les écoles: une loi pour éloigner les antivaccins?
Sa plus récente manifestation, qui devait se tenir devant l’École secondaire Louis-Riel, dans l’est de Montréal, a été annulée à la dernière minute. Amalega savait que des parents excédés par sa «propagande de désinformation» allaient l’attendre à cet endroit et a donc préféré annuler l’événement.
C’est d’ailleurs dans cette école secondaire qu’une adolescente est subitement décédée il y a deux semaines, quelques mois après avoir reçu sa deuxième dose de vaccin contre la COVID-19. Elle serait morte à la suite d’un malaise cardiaque. Des militants antivaccins ont erronément associé son décès à la vaccination.
Sur sa page Facebook, François Amalega avait annoncé la tenue d’une manifestation devant cette école mercredi midi. Mais une dizaine de parents l’attendaient de pied ferme pour contrecarrer ses plans.
De nombreux policiers se trouvaient également sur place.
En fin de compte, aucun manifestant antivaccin ne s’est pointé sur les lieux.
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, François Amalega a fait savoir que désormais, il ne divulguerait plus les dates et les heures de ses manifestations devant les écoles.
L’ancien professeur de mathématiques au Collège Jean-de-Brébeuf semble accorder bien peu d’importance aux gens qui condamnent le fait qu’il aille embêter des étudiants directement sur le terrain de leur école secondaire. D’ailleurs, il a promis qu’il allait prochainement se rendre devant des écoles primaires pour «informer» les parents et les professeurs.
«Je vais m’arrêter quand le gouvernement va cesser d’imposer la vaccination», dit François Amalega dans une vidéo d’un peu plus de 13 minutes publiée sur sa page Facebook.
Selon lui, ses nombreuses interventions devant des écoles secondaires ont rapporté des dividendes, puisque «beaucoup d’enfants» ont refusé de se faire vacciner après l’avoir écouté.
«Ça, c’est ma récompense», affirme-t-il.