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Une année difficile pour la santé mentale de Jonathan Marchessault

MARTIN ALARIE / JOURNAL DE MONTREAL
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Agence QMI

29 mars à 19h01
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Jonathan Marchessault avoue que la dernière année a été particulièrement difficile pour sa santé mentale, d’abord à cause du décès de sa mère et ensuite avec les déboires des Predators de Nashville.

Le Québécois s’accroche, mais il est normal qu’il compte les jours d’ici la fin de la saison régulière. Les «Preds» ne vont nulle part, ayant été officiellement éliminés de la course aux séries éliminatoires cette semaine.

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«La santé mentale a été un défi cette année. Mais si vous jetez un œil à mon passé et la façon [dont] je me comporte, je vais rebondir», a assuré Marchessault en entrevue avec The Hockey News, vendredi.

En septembre, pendant qu’il participait à son premier camp d’entraînement avec les Predators et qu’il s’apprêtait à rentrer à Québec pour le retrait de son chandail par les Remparts, l’attaquant de 34 ans a appris que sa mère venait de subir une crise cardiaque. Elle est morte à l’âge de 70 ans.

Avant cette épreuve, Marchessault avait également appris qu’il allait devoir quitter sa maison des sept dernières années. Les Golden Knights de Vegas ne lui ont pas offert de nouveau contrat l’été dernier, si bien qu’il s’est tourné vers Nashville.

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«Je ne m’attendais pas à ce que le changement d’équipe me prenne autant d’énergie. C’était un été très difficile, honnêtement. Je n’ai pas eu beaucoup de temps avec ma femme pour relaxer et profiter de la vie. C’était un peu écrasant», a-t-il reconnu.

De mal en pis

Après autant de saisons couronnées de succès au Nevada, dont une coupe Stanley, la catastrophique campagne des Predators est dure à avaler.

«Je n’ai jamais nécessairement connu une saison comme celle-là. La cave de la ligue, ç’a été dur», a avoué Marchessault, qui a amassé 49 points en 72 matchs.

Les efforts du natif de Cap-Rouge ont été reconnus par son entraîneur-chef, Andrew Brunette. L’ailier droit a encore quatre années à son contrat pour aider l’équipe à retrouver sa gloire d’antan.

«Mentalement, il a été tellement fort parce qu’il est resté lui-même et il s’est accroché», a expliqué le pilote. «Il se présente au travail chaque jour. Il n’a pas vraiment pris de pause. Il est entré dans l’action immédiatement. Je crois qu’en ce moment, il doit avoir hâte que la fin arrive pour relaxer. Ç’a été une année très difficile pour lui, d’abord personnellement, puis avec le changement d’équipe.»

En plus du match de samedi face aux Golden Knights, les Predators ont neuf parties restantes à leur calendrier. Le Canadien de Montréal sera de passage au Bridgestone Arena le 6 avril.

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