Allergique au vaccin, elle ne peut recevoir son passeport
TVA Nouvelles
Une citoyenne souhaite recevoir une exemption du gouvernement et de la santé publique puisqu’elle n’est pas capable de recevoir le vaccin et du fait même un passeport vaccinal en raison de son allergie.
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Même si les chances d’être allergique à une substance qui se retrouve dans les vaccins contre la COVID-19 sont très rares, Isabelle Castonguay-Côté est intolérante au polyéthylène glycol et ne peut obtenir son passeport vaccinal.
«Ça fait longtemps qu’on le sait parce que j’ai déjà passé des colonoscopies et il y a ce produit-là dans plusieurs produits et j’ai fait un arrêt respiratoire. Je suis très très très allergique à beaucoup de médicaments, dont celui-là, et on l’a testé avec l’allergologue plus qu’une fois et on a vérifié», explique-t-elle.
De passage à l’émission Denis Lévesque lundi, elle invite les gens à aller se faire vacciner pour sauver et protéger les gens qui ne peuvent pas le recevoir pour des raisons médicales.
«Les membres de ma famille le savent que je suis allergique. Tout le monde est vacciné autour de moi, personne n’est entré chez moi. Il n’y a pas eu de Noël et il n’a rien qui se passe depuis deux ans», dit Mme Castonguay-Côté.
Elle attend maintenant de savoir si son formulaire d’exemption sera accepté par le gouvernement.
«C’est compliqué, ce n’est pas tout le monde qui est accepté et là j’attends (...) ça traine et ce n’est pas parce que le docteur ne veut pas il fait tout son possible, il a pris une heure et quart pour remplir ce formulaire-là. On s’entend que quand il remplit ça pendant une heure et quart, il n’est pas en train de passer d’autres patients», souligne-t-elle.
À court de solution
Le polyéthylène glycol se retrouve dans les vaccins de type ARN Messager uniquement. Elle a d’ailleurs voulu recevoir le vaccin AstraZeneca, mais sans succès.
«On me l’a proposé, j’y suis allé et à la clinique de vaccination, ils m’ont dit non c’est trop dangereux. J’étais arrivée là-bas avec mon EpiPen et mon antihistaminique et ils ont eu peur et n’ont pas voulu me vacciner», dit-elle.
La seule option serait d’aller passer quelques jours sous haute surveillance à l’hôpital pour obtenir sa dose de vaccin contre la COVID-19
« On a songé à beaucoup de choses avec l’allergologue, ce qui a été proposé c’est que je sois à l’hôpital pendant environ 72 heures avec un médecin et des infirmières 24 heures sur 24. Entre vous et moi, ça ne me tente pas vraiment d’aller à l’hôpital avec tous les virus et de risquer de l’attraper là-bas», mentionne cette citoyenne.
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.