Une adolescente libérée témoigne du «soutien moral» de son chien pendant sa captivité
Agence France-Presse
Mia Leimberg, une adolescente libérée fin novembre dans le cadre de l'accord de trêve entre Israël et le Hamas palestinien, a témoigné mercredi du «soutien moral» apporté par sa chienne Bella qui l'a tenue occupée» pendant sa captivité.
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«Elle m'a été d'une grande aide, elle m'a tenue occupée. Elle a été un soutien moral», a déclaré Mia Leimberg, 17 ans, lors d'une interview à la chaîne publique israélienne Kan 11.
La jeune fille a été relâchée avec sa mère Gabriela Leimberg, 59 ans et sa tante Clara Marman, 62 ans, le 28 novembre.
Les images de sa libération avaient fait le tour du monde où on l'apercevait portant dans ses bras sa petite chienne au pelage blanc, entourée de deux combattants cagoulés, membres de deux mouvements islamistes palestiniens, Hamas d'un côté, Jihad islamique de l'autre, au moment où elle était remise au Comité international de la Croix-Rouge.
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«On lui donnait nos restes pour qu'elle puisse manger et elle essayait de se balader partout où nous étions retenus et nous devions nous assurer qu'elle n'explore pas trop», a confié l'adolescente, enlevée alors qu'elle se trouvait dans le kibboutz de Nir Yitzhak.
Une semaine de trêve entre le 24 novembre et le 1er décembre a permis la libération de 105 personnes, dont 80 Israéliens échangés contre 240 prisonniers palestiniens incarcérés par Israël, dans le cadre d'un accord entre Israël et le Hamas conclu sous l'égide du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis. Cinq autres otages avaient été libérées avant la trêve.
Il reste 138 otages retenus à Gaza, selon le gouvernement israélien.
Captive pendant sept semaines, Mia se sent aujourd'hui «pas bien». «Mais je ne me sens pas traumatisée. Je n'ai pas l'impression de ne pas pouvoir dormir, mais c'était une expérience difficile», a-t-elle témoigné.
La guerre a été déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait 1200 morts, majoritairement des civils, selon les autorités.
Les bombardements de représailles israéliens dans la bande de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007, ont fait plus de 16.240 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas.