Une troisième dose dès la fin octobre pour les aînés en résidence
Marc-André Gagnon | Bureau parlementaire
À compter de la fin octobre, près de 220 000 aînés hébergés en résidence auront droit à une troisième dose du vaccin contre la COVID-19, en même temps que celui contre l’influenza, mais pas les autres personnes âgées.
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Cette décision donne suite à un avis produit par le Comité d’immunisation du Québec, en raison de l’augmentation du nombre d’éclosions observée dans ces milieux.
Malgré un taux de vaccination élevé, on rapporte actuellement près de 140 cas actifs dans les CHSLD, résidences privées pour aînées (RPA) et ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF) de la province.
C’est 100 cas de plus dans ces milieux qu’au début du mois, une hausse associée à la haute transmissibilité du variant Delta, combinée à une diminution de la réponse immunitaire avec le temps.
En se basant sur la recommandation du CIQ, la SP a pris la décision d'administrer une 3e dose aux usagers et résidents des milieux de vie.
— Christian Dubé (@cdube_sante) September 28, 2021
Avec la montée du variant Delta, on doit donner la meilleure immunité possible aux personnes plus vulnérables et limiter la transmission. pic.twitter.com/dGpuxq7P6I
En avant de la parade
« Ce n'est rien de dramatique, mais si on veut rester en avant de la parade, si on veut être certains qu'on n'échappe pas la situation dans nos résidences de milieux de vie, il faut poser un geste », a indiqué mardi le ministre de la Santé, Christian Dubé.
L’opération de vaccination se déroulera directement dans ces milieux à l’aide d’équipe mobiles, de sorte qu’aucune prise de rendez-vous ni déplacement ne sera nécessaire pour obtenir sa troisième dose.
Le type de vaccin utilisé sera celui à ARN messager, comme ceux fabriqués par Pfizer et Moderna.
Jusqu’à présent, seules les personnes immunosupprimées ou dialysées avaient accès à cette dose de rappel additionnelle.
Pour ce qui est du reste des personnes âgées, «pour le moment, il n'y a pas de recommandation spécifique», a dit M. Dubé.
5 à 11 ans
Quant aux 5 à 11 ans, la santé publique cible toujours la « fin octobre, début novembre ». Les plus jeunes seraient, pour leur part, vaccinés en début d’année, soit en janvier ou en février.
Malgré les résultats concluants déjà publiés par Pfizer, Québec doit attendre l’homologation de Santé Canada avant d’entreprendre la vaccination des enfants.
« On prévoit que ça va être le même vaccin, mais pas le même dosage », a indiqué Dr Arruda.
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D’ici là, une mise en garde avec les petits : « si votre enfant a des symptômes, ce n'est pas le temps d'aller voir grand-maman, puis qu'elle le prenne puis qu'elle le bécote », a-t-il lancé.
« Ça demeure une population, surtout en bas de 12 ans, qui n'est pas du tout vaccinée, donc qui peut avoir la maladie », a-t-il rappelé.