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L'article provient de TVA Sports
Sports

Un tournoi très spécial pour Félix Auger-Aliassime

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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2023-02-16T02:16:14Z
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Le tournoi de Rotterdam occupe une place très importante dans le cœur de Félix Auger-Aliassime.

Oui, il y a eu son premier titre en carrière acquis l’an dernier devant sa mère, mais c’est également ici à Rotterdam qu’il a obtenu sa première chance de se frotter aux grands du tennis mondial.

En 2018, le directeur général du ABN Amro Open Richard Krajicek lui offrait un laissez-passer pour le tableau principal alors qu’il n’était âgé que de 18 ans.

«Au-delà du tennis, Rotterdam occupe une place très importante dans mon cœur, a exprimé Auger-Aliassime. J’ai vécu de belles émotions et des moments importants dans ma carrière. J’ai une très bonne relation avec les dirigeants du tournoi qui ont été les premiers à m’accorder une opportunité de jouer dans le grand circuit de l’ATP.»

S’il a depuis parcouru la planète et évolué sur les plus grandes scènes qu’offre le tennis, Auger-Aliassime se souvient très bien de son baptême avec les grands.

«J’ai de bons souvenirs. Tout était nouveau et impressionnant. J’estime que j’ai une connexion spéciale.»

Fulgurante ascension

Cinq ans plus tard, la huitième raquette mondiale mesure tout le chemin parcouru.

«Je me souviens très bien de mon arrivée ici et cinq ans plus tard je me retrouve parmi les favoris. Je reconnais et je suis beaucoup plus à l’aise. C’est bien de conserver ces souvenirs en mémoire et de se souvenir d’où l’on vient. Et de réaliser l’ascension au fil des ans.»

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«Même si j’ai atteint un bon niveau et que je vise encore mieux pour l’avenir, de poursuivre Auger-Aliassime, cette ascension ne peut être vécue qu’une seule fois et j’en garde vraiment de bons souvenirs.»

Pour son baptême du grand circuit de l’ATP, Auger-Aliassime avait livré une chaude lutte à Filip Krajinovic avant de s’incliner en trois manches de 2-6, 6-3 et 5-7.

Deux mois plus tard, le Serbe obtenait son meilleur classement en carrière en se hissant au 26e rang du circuit de l’ATP.

Un bon tuyau de son fils

Sans le savoir, Auger-Aliassime avait un partisan qui a refilé des informations au grand patron du tournoi.

«Mon fils [Alec Deckers] qui est du même âge que Félix le suivait depuis qu’il avait l’âge de 12 ou 13 ans et il me disait qu’il était incroyable, a raconté le vainqueur de Wimbledon en 1996. Il m’a montré quand Félix a obtenu ses premiers points ATP et j’ai réalisé qu’il pouvait jouer au tennis. J’ai commencé à le suivre dans les tournois de la série Challenger.»

Krajicek confie que l’entourage d’Auger-Aliassime a hésité avant d’accepter l’invitation.

«Il me disait que c’était peut-être trop tôt de faire le saut dans un tournoi ATP 500. Je suis content qu’il ait accepté l’invitation. Notre tournoi a la philosophie de donner une chance aux jeunes. Nous avons fait la même chose avec Stefanos Tsitsipas un peu avant Félix. C’était vraiment bien de les voir tous les deux en finale l’an dernier.» Roger Federer et Alexander Zverev ont aussi eu droit à une invitation du tournoi de Rotterdam en bas âge.

Informé qu’Auger-Aliassime nous avait fait part de sa reconnaissance d’avoir été invité en 2018, l’ancien numéro 4 au monde a retourné l’ascenseur.

«Ça en dit beaucoup sur la personne qu’il est. Félix est une personne incroyable et j’ai beaucoup de respect de la façon qu’il mène sa carrière et du respect qu’il témoigne à ses adversaires. Même s’il est jeune, Félix est un bon exemple pour les jeunes joueurs de tennis.»

Depuis 2018, Auger-Aliassime est revenu chaque année à Rotterdam sauf en 2019 où il avait évolué en Amérique du Sud. Il avait profité de l’occasion pour atteindre sa première finale à l’ATP 500 lors du tournoi de Rio de Janeiro.

FAA avait atteint la finale en 2020 devant Gaël Monfils et fut éliminé dès le premier tour en 2021 devant le Japonais Kei Nishikori.

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