Un soutien «énorme» pour l’Académie Aliassime dans sa quête de développer les prochains talents du tennis
![Des jeunes de l'Académie Aliassime ont fait le déplacement au Masters de tennis d'Indian Wells, en mars 2023, pour le lancement du programme Team BNP Paribas Jeunes Talents Aliassime. À l'arrière-plan, l'on retrouve notamment Pierre Guegan, Sam Aliassime, Félix Auger-Aliassime, ainsi que, tout à droite, John et Patrick McEnroe.](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F68763122_1924540cdaeabd-2a09-4bb1-9433-8b032888fff0_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
![Photo portrait de Jessica Lapinski](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2FJessica_Lapinskib59102be-5f17-418d-ac55-fc10558e46e2_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Jessica Lapinski
Il y a un moment que la banque française BNP Paribas soutient certains projets de la famille Aliassime. Et le dernier appui, annoncé en mars dernier, est «énorme» pour l’académie dirigée par le père de Félix, Sam.
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La «Team BNP Paribas Jeunes Talents Aliassime», dévoilée au Masters d’Indian Wells, aide désormais financièrement 12 joueurs inscrits à l’académie située au Club Avantage Multi-Sports, dont six qui sont originaires d’Afrique et qui viendront prochainement s’entraîner à Québec durant quelques mois.
![Des jeunes de l'Académie Aliassime assistent à un match au Masters de tennis d'Indian Wells, en mars 2023.](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F68763129_192455086652a6-d8d4-4e4d-8cf1-46dd2f99bbea_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Au terme d’une conférence de presse tenue mardi en compagnie de représentants de la banque française, le père du 10e mondial estimait que ce programme permettrait d’emmener ces jeunes talents «à un autre niveau».
«Le tennis, à la base, c’est la compétition, a pointé Sam Aliassime. On fait du récréatif pour aller chercher de jeunes talents que l’on emmène vers le haut niveau. Et là où ça commence à coûter très cher, c’est quand les enfants ont 14 ou 15 ans, et qu’il faut qu’ils voyagent.»
«Parfois, on élimine certains tournois, parce qu’on n’a pas vraiment les moyens de les faire, a ajouté l’entraîneur. Avec ce programme, ça donne la chance à certains joueurs de disputer plus de tournois à l’extérieur du Canada.»
États-Unis, Guatemala et Norvège
Et pour Sam Aliassime, les voyages forment la jeunesse... ainsi que de bons joueurs de tennis.
Des élèves de son académie, de différents âges et niveaux, se sont promenés dans plusieurs pays depuis le mois de décembre dernier. Certains sont allés en Floride, d’autres au Guatemala, et certains ont même fait le déplacement jusqu’en Norvège en compagnie de Doroteja Eric, entraîneuse et coordonnatrice des programmes.
«Ainsi, ils peuvent affronter plus de joueurs de l’étranger, a expliqué M. Aliassime. Car si tu veux jouer à un niveau international, il faut que tu voyages, que tu affrontes des joueurs qui ne sont pas du Canada.»
«Il faut être fou!»
Le soutien financier, il est primordial au tennis, a souligné Sam Aliassime.
D’ailleurs, des projets de BNP Paribas comme celui de Team Aliassime ont vu le jour un peu partout à travers le monde depuis cinq ans: en France, en collaboration avec Jo-Wilfried Tsonga; aux États-Unis, avec les frères John et Patrick McEnroe, que les jeunes de l’Académie ont d’ailleurs rencontrés à Indian Wells; et en Belgique, avec Justine Henin.
«Sans appui financier, c’est quasiment impossible de former un joueur d’élite. À moins que son père ne soit coach et qu’il soit fou dans sa tête! a lancé M. Aliassime, en référence à son propre parcours avec Félix. C’est vrai. J’étais entraîneur, mais j’étais fou. Financièrement, je ne pouvais pas le faire. Je me privais de tout [pour aider son fils].»