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L'article provient de Le Journal de Québec
Éducation

Un retour en classe qui n’est pas de tout repos

Absences de personnel, livraison de matériel à venir : plusieurs ajustements restent à faire

Les élèves de l’école primaire Sainte-Cécile, dans le secteur de Jonquière, au Saguenay, étaient de retour sur les bancs d’école hier.
Les élèves de l’école primaire Sainte-Cécile, dans le secteur de Jonquière, au Saguenay, étaient de retour sur les bancs d’école hier. Photo Roger Gagnon
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Photo portrait de Daphnée  Dion-Viens

Daphnée Dion-Viens

2022-01-18T05:00:00Z
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Les élèves de la région de Québec sont finalement de retour sur les bancs d’école ce matin, mais la rentrée ne s’annonce pas de tout repos puisque plusieurs ajustements restent à faire au cours des prochains jours.

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Toutes les écoles de la capitale étaient fermées lundi en raison de la tempête. Les centres de services scolaires de la région n’ont pas encore de données détaillées concernant les absences dans les rangs de leur personnel, mais la situation ne s’annonce pas critique pour les premiers jours de classe, indique-t-on. 

Le portrait s’annonce toutefois plus compliqué dans les services de garde. Au centre de services des Premières-Seigneuries, plusieurs directions d’école ont demandé  

la «collaboration des parents qui ont une solution de rechange afin de ne pas utiliser le service de garde temporairement ou de réduire les heures de fréquentation». 

L’initiative vise à «prévenir» les bris de services», explique la secrétaire générale, Martine Chouinard. 

Appel à la communauté

Au Lac-Saint-Jean, où les écoles étaient ouvertes hier, le centre de services scolaire du Pays-des-Bleuets a toutefois voulu être «proactif» en faisant parvenir dès vendredi un «appel à la communauté», invitant les parents d’élèves et autres personnes intéressées à faire «de la surveillance d’élèves ou de la suppléance en classe». 

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Le centre de services scolaire n’a toutefois pas eu besoin d’avoir recours à cette solution de dernier recours lundi, puisque moins d’une dizaine d’employés étaient absents. 

De manière générale, le retour en classe «s’est très bien passé dans les circonstances», a affirmé son directeur général, Patrice Boivin. 

Au Syndicat de l’enseignement de la Jonquière, sa présidente Nicole Émond indique aussi que cette première journée d’école s’est «assez bien passée», même si le nombre d’élèves absents était plus élevé qu’à l’habitude. 

Du matériel attendu de pied ferme

Plusieurs ajustements restent néanmoins à faire, souligne-t-on dans le réseau scolaire. 

Les masques N95 qui doivent être fournis aux enseignants des classes spécialisées n’ont pas encore été livrés dans les écoles. 

La distribution de boîtes de tests rapides, qui seront remis à chaque élève du primaire, ne se fera pas avant la fin de la semaine ou le début de la semaine prochaine à certains endroits. 

Les élèves du secondaire doivent quant à eux se rabattre sur les tests en pharmacie... qui ne sont toujours pas disponibles. 

En l’absence d’accès à des tests rapides, un élève qui a des symptômes devra s’isoler pendant au moins cinq jours. Le scénario est alors le même pour toute sa bulle familiale. 

Confusion

À la Fédération des comités de parents de Québec, on déplore par ailleurs la confusion entourant les consignes d’isolement en cas de symptômes. «On est bien content que les enfants soient de retour à l’école, mais on a besoin de consignes beaucoup plus claires», affirme-t-on. 

Dans la région de Québec, des centres de services ont transmis aux parents lundi des «consignes simplifiées» provenant de la direction régionale de santé publique, mais des parents demeurent encore confus, après avoir lu ces directives. 

Les cas de COVID-19 ne seront par ailleurs plus comptabilisés dans les écoles, qui recenseront seulement le taux d’absence lié au virus, deux fois par semaine. Les parents ne seront donc pas informés lorsqu’il y aura des cas positifs dans le groupe de leur enfant.  

Des groupes ne seront plus systématiquement fermés lorsqu’il y aura au moins deux cas positifs dans un groupe, comme c’était le cas cet automne. 

Des classes pourront toutefois basculer en enseignement en ligne lorsqu’au moins 60% des élèves seront en isolement en raison de la COVID-19. 

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