Un premier tueur en série débarque dans «Indéfendable»
«Indéfendable» est diffusée du lundi au jeudi à 19h sur TVA et TVA+.
Arianne Lebreux-Ebacher
Un premier personnage de tueur en série et de psychopathe débarquera dès ce soir, 27 février, dans la quotidienne Indéfendable. Voici ce que l'on sait sur cette nouvelle intrigue et sur ce personnage.
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C'est le comédien Stéphane Demers qui incarne ce sordide nouveau personnage nommé Daniel Raynauld.
Voici ce que l'acteur avait confié à propos du personnage dans nos pages: «C’est un homme qui passe complètement sous le radar, qui n’a jamais eu affaire à la justice. Il est très organisé, méthodique. Il travaille comme agent de sécurité de nuit dans une tour à condos. C’est un asocial. L’amour, le bien, le mal, ça ne veut absolument rien dire pour lui. Il pense que le monde entier est dysfonctionnel. C’est quelqu’un qui déteste un certain type de femmes, et on va comprendre pourquoi. La police est aux prises avec ce qu’elle soupçonne être un tueur en série. Izabel m’a révélé que ce personnage est basé sur un tueur en série qui a sévi dans les années 1990 à Montréal, surnommé “le tueur de la rue Laurier”, et son modus operandi a servi d’inspiration pour plusieurs éléments du scénario. J’ai également puisé de l’inspiration dans des documents relatifs à cette affaire.»
Certainement l'un des rôles qu'il a trouvé le plus dur à jouer dans sa carrière, il précise qu'il ne doit pas nécessairement aimer le personnage qu'il incarne pour le défendre:
«J’ai besoin de savoir quel est son moteur pour agir, mais je ne ressens pas le besoin d’aimer un meurtrier sadique qui tue des femmes. J’ai besoin d’être capable d’entrer momentanément dans la noirceur de cet homme-là et de laisser ses justifications psychologiques narcissiques devenir la normalité, le temps de quelques scènes. Il faut que je réussisse à plonger dans un état mental où vouloir torturer quelqu’un procure du bien-être et du soulagement. Je ne pense pas qu’on peut aimer un personnage comme ça, mais il faut absolument réussir à le comprendre pour ne pas avoir la tentation de le simplifier et de le voir juste comme un monstre. Je le vois comme un être humain déréglé, souffrant. C’est plus complexe et plus le fun à jouer... Je n’aurais jamais accepté de faire un personnage comme ça s’il y avait eu une fin qui me semblait gratuite. La justice doit être rendue, d’une manière ou d’une autre.»