Convoi de la liberté: un organisme d’aide aux itinérants harcelé par des camionneurs

Un organisme d’Ottawa venant en aide aux itinérants de la capitale fédérale a déploré, samedi, avoir été harcelé par des manifestants du «convoi de la liberté» qui voulaient être nourris.

• À lire aussi: Convoi de la liberté: des citoyens à bout de nerfs

• À lire aussi: «Convoi de la liberté»: quand la liberté est plutôt un gros free for all

• À lire aussi: «Convoi pour la liberté»: prêts à rester longtemps

«Plus tôt aujourd’hui, notre personnel et nos bénévoles se sont fait harceler par des manifestants du convoi qui voulaient obtenir des repas à une de nos soupes populaires. Ces individus ont reçu des repas pour éviter le conflit», a expliqué l’organisme Shepard of Good Hope sur son compte Twitter tard samedi soir.

L’organisme répondait ainsi à des internautes qui avaient pris connaissance des événements en suivant les réseaux sociaux et en écoutant les conversations des camionneurs.

Shepard of Good Hope a assuré avoir rapidement rectifié le tir.

«La direction a été mise au courant du problème et aucun autre repas n’a été donné aux manifestants. Notre soupe populaire est dédiée à fournir des repas en situation ou à risque d’itinérance à Ottawa», peut-on lire dans les publications du groupe.

«Les événements de la fin de semaine ont grandement perturbé nos opérations, en cette période déjà difficile», a-t-on ajouté.

Les milliers de manifestants qui ont convergé vers Ottawa samedi ont chamboulé le déroulement de la journée pour nombre d’acteurs de la vie publique samedi. Notamment, le Centre Rideau a fermé ses portes samedi, après que plusieurs manifestants se sont promenés sans masque dans le centre commercial, malgré les demandes du personnel.    

• À voir aussi