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L'article provient de Pèse sur start
Jeux vidéo

Ghost of Tsushima Director's Cut: une nouvelle aventure éclatante... en terrain connu [CRITIQUE]

Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
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Photo portrait de Raphaël Lavoie

Raphaël Lavoie

2021-09-13T18:42:10Z
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J’ai beau être mordu de jeux vidéo depuis près de 25 ans, je n’ai jamais été un grand «complétionniste», préférant sauter d’un jeu à un autre. Découvrir plutôt qu’approfondir. L’année dernière, par contre, j’ai pogné quelque chose avec Ghost of Tsushima.

• À lire aussi: Ghost of Tsushima: discussion sur les coulisses du jeu avec Nate Fox de Sucker Punch [ENTREVUE]

• À lire aussi: Meilleurs jeux de PS4: la sélection de Pèse sur start

Je devais en faire la critique pour Pèse sur start, certes, mais j’y suis tout de même retourné une fois le papier rendu et publié. Résultat? Plus ou moins 80 heures de jeu, l’ensemble des missions et activités complétées et presque tous les objets à collectionner en poche.

C’est possiblement monnaie courante pour plusieurs joueurs, mais, en ce qui me concerne, ça tient pas mal du miracle.

Ce qui nous amène donc à la parution, à la fin août, de la toute nouvelle version Director’s Cut de Ghost of Tsushima, pour laquelle, vous comprendrez bien, je suis l’une des clientèles cibles, aux côtés de celles et ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de découvrir le titre de Sucker Punch Productions sur PS4.

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Une nouvelle région à explorer, l’île d’Iki, avec son lot de quêtes principales et secondaires, des activités et défis supplémentaires, des améliorations graphiques sur la PS5 et la prise en charge complète des technologies de la DualSense: c’est plutôt bien pour un DLC.

Cela dit, à près de 30 $ pour l’expansion sur PS4 (et une dizaine de dollars de plus pour passer à la version PS5), la Director’s Cut mérite-t-elle qu’on investisse autant pour retourner à Tsushima?

Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

La question se pose, et même si j’ai adoré mon deuxième service de Ghost of Tsushima, j’ai encore un peu de difficulté à y répondre.

Jin et Tsushima arrivent en 2021 

Je l’avais écrit l’an dernier et je le répète: Ghost of Tsushima, dans sa version initiale sur PS4, est un jeu magnifique. Non seulement la facture visuelle tire tout ce qu’elle peut de la console de 2013, mais l’île de Tsushima étonne aussi par ses couleurs, sa faune, le vent qui souffle à travers sa flore et un nombre incalculable d’autres petits détails.

Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

Imaginez-vous donc de quoi a l’air le même contenu sur PS5, dans un débit de 60 images par secondes et une résolution 4K... Oui, c’est quelque chose! Et que dire des temps de chargement qui sont réduits au minimum?

Certes, la différence entre la version originale et la Director’s Cut sur la dernière console de Sony n’est peut-être pas gigantesque à première vue, mais cette nouvelle mouture de Ghost of Tsushima est définitivement celle que vous voulez lancer sur votre PS5 si vous n’avez pas déjà une copie du jeu.

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Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

Cependant, là où les atouts de l’édition PS5 sont absolument perceptibles, c’est dans son utilisation drôlement efficace de la manette DualSense et plus spécifiquement de ses gâchettes adaptatives et son retour haptique.

Ainsi, que l’on soit à cheval ou en plein duel, on ressent chaque coup de sabot contre le sol, chaque attaque bloquée, et ce, avec un niveau de détail qui se veut un compagnon idéal à l’audio 3D. C’est à point même où si vous rencontrez des chats sauvages sur l’île d’Iki, vous pourrez les caresser... et les sentir ronronner à travers la DualSense! Le rêve.

Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

Bref, si vous avez eu l’occasion d’essayer Astro’s Playroom, notamment, vous savez de quoi je parle. Ce sont des sensations qui sont tout simplement impossibles à reproduire avec une bonne vieille DualShock.

Même chose du côté des gâchettes adaptatives, qui sont utilisées notamment par une nouvelle mécanique du grappin, permettant de dégager des passages barrés ou de faire tomber des ponts, de même que (sans grande surprise) par le tir à l’arc.

Somme toute, ce n’est rien de révolutionnaire, mais il faut souligner que cette belle utilisation de la DualSense et de la puissance graphique de la PS5 permet de pousser encore plus l’immersion dans Ghost of Tsushima, qui n’avait déjà pas grand-chose à envier de ce côté dans sa version originale.

En ce sens, la mouture PS5 de cette Director’s Cut n’est pas entièrement un jeu de nouvelle génération, mais sait tout de même satisfaire, alors que les exclusivités de Sony sur sa plus récente console se font encore assez rares. Ça demeure un titre de qualité, qui se révèle ici sous son meilleur jour.

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Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

Il faut toutefois attendre avant de passer aux conclusions, puisque ces améliorations sur PS5 ne sont les seuls atouts de la Director’s Cut, qui renferme également une toute nouvelle région regorgeant de contenu, l’île d’Iki!

Une toute nouvelle aventure... en périphérie de Tsushima 

Accessible par bateau dès le deuxième acte de la quête principale, l’île d’Iki propose sa propre histoire, qui tourne autour d’une autre invasion mongole, menée par une énigmatique cheffe, nommée l’Aigle.

Pour chasser l’envahisseur du territoire, Jin devra s’allier à d’anciens ennemis de sa famille, un groupe de pirates, et se retrouvera ainsi obligé de faire face à son passé, notamment en ce qui concerne ses relations avec son père, décédé sous ses yeux alors qu’il était adolescent.

Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

À travers différentes missions, on en apprend donc plus sur les origines du protagoniste de Ghost of Tsushima, de même que sur son rapport avec le clan Sakai et les actions passées de celui-ci.

Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

Autre point à souligner: au début de l’aventure sur l’île d’Iki, Jin se fait droguer par l’Aigle, ce qui lui occasionnera pour la suite de son parcours une variété d’hallucinations et de flash-backs. Non seulement ceux-ci sont intéressants d’un point de vue visuel, ils permettront également de faire progresser le récit d’une façon différente, aidant à amener un petit côté unique à l’expansion.

Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

Parce que, du côté narratif, et même du gameplay, il faut avouer que le contenu de cette Director’s Cut, s’il est bien généreux, n’est pas, la plupart du temps, très différent du reste de Ghost of Tshushima. En d’autres mots, il faut voir cette nouvelle aventure, bien qu’encore une fois intéressante, comme complémentaire. Il n’y a absolument rien mal là, mais vaut mieux être averti.

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Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

Maintenant, en ce qui a trait à l’île d’Iki comme telle, la zone est un peu moins grande que les trois territoires de Tsushima, mais offre malgré tout des heures d’exploration à travers de magnifiques paysages maritimes.

Et en plus de la quinzaine de missions principales et secondaires, on y trouve de nouvelles activités connexes, comme d’autres sanctuaires animaliers à découvrir et des épreuves d’archerie, notamment, qui s’ajoutent aux défis existants, aux armures à trouver, et aux autres forteresses à délivrer, que l’on retrouve aussi sur Iki.

Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

Ainsi, on parle peut-être d’une quinzaine d’heures pour tout faire et un peu moins d’une dizaine pour compléter l’ensemble des quêtes principales et secondaires. Somme toute, ce n’est pas si mal.

Encore plus de ce que vous avez aimé (... ou pas) 

Il y a un an, j’ai adoré Ghost of Tsushima sur PS4. Vous ne serez donc pas trop surpris d’apprendre que j’ai aussi beaucoup aimé sa version améliorée et rehaussée sur PS5.

Pour le meilleur et pour le pire, bien que la nouvelle trame narrative amène le joueur à mieux connaître l’héritage de Jin, cette excursion sur l’île d’Iki n’aura rien de très dépaysant pour quiconque ayant déjà foulé le sol de Tsushima.

Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

Si vous vous ennuyez du monde de Ghost of Tsushima, bonne nouvelle, c’est pas mal exactement une deuxième dose de ce que vous avez aimé l’an dernier. Certes, ce n’est pas Ghost of Tsushima 2, mais c’est une valeur sûre et un très bon DLC... qui n’amène juste pas de grosses surprises.

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Comme mentionné un peu plus tôt, il y a certes la question du prix, qui est possiblement dans le haut de la gamme habituelle pour des DLC comparables. On va se le dire, c’est un peu cher.

Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie
Capture d'écran PS5 / Raphaël Lavoie

Cela dit, si vous êtes un fan de la première heure et pensez fouiller Iki de fond en comble, ça peut être raisonnable. Même chose si vous voulez plonger dans la franchise pour la première fois, tandis que la Director’s Cut se veut une version aussi complète que raffinée, tout particulièrement sur la PS5.

À (re)découvrir donc... si le prix ne vous rebute pas!

On aime:  

  • La quantité de contenu ajouté 
  • L’utilisation de la DualSense sur la version PS5 
  • Les hallucinations de Jin  

On aime moins:  

  • Le prix 
  • La redondance de certaines missions ou activités  

*Le test de Ghost of Tsushima Director's Cut a été réalisé grâce à un code fourni par Sony.

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