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L'article provient de TVA Sports
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Un nouvel entraîneur avec Leylah Fernandez

AFP
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Mylène Richard

2022-12-20T13:21:32Z
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Leylah Fernandez a ajouté un nouveau membre à son clan parce que l’entraîneur Julian Alonso accompagnera la Québécoise en Océanie pour amorcer la nouvelle saison de tennis.

«C’est un Espagnol qui a joué à un bon niveau et qui a de l’expérience sur le circuit féminin», fait remarquer Sylvain Bruneau, chef du volet féminin chez Tennis Canada.

«Je le connais pour son travail avec Arantxa Rus, une Néerlandaise [116e au monde]. C’est un chic type, très positif, très classe et qui a une bonne conception du tennis féminin. Il peut sûrement apporter beaucoup à Leylah», ajoute Bruneau, qui sortait lundi d’un après-midi sur un court floridien en compagnie de la 40e raquette de la WTA et de son père, Jorge Fernandez.

D’ailleurs, l’agent de la Lavalloise d’origine a confirmé au «Journal» que Jorge demeurait son entraîneur et qu’il serait appuyé par Alonso.

Ce dernier a déjà atteint le 30e échelon mondial, remportant deux titres de l’ATP en simple et deux en double. L’homme de 45 ans a déjà travaillé avec l’Allemande Sabine Lisicki, ancienne 12e mondiale, et l’Australienne Ajla Tomljanovic, actuelle 33e.

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Dès le lendemain de Noël, Fernandez et Alonso s’envoleront pour la Nouvelle-Zélande, où sera disputé le tournoi d’Auckland du 2 au 8 janvier, en préparation aux Internationaux d’Australie, qui s’ouvriront à Melbourne une semaine plus tard.

«Souvent, quand tu commences avec un nouvel entraîneur, tu veux t’habituer, tu veux voir si ça colle sur le plan de la personnalité, s’il y a une chimie, si on aime ce que l’entraîneur a à dire, si la vision va avec son style de jeu. [Leylah] est une gauchère qui prend la balle tôt», explique Bruneau.

Selon ce que Jorge Fernandez lui a dit, le premier test de l’entraînement s’est bien déroulé.

«Mais là, il faut voir dans un mode de compétition. Comment ça se passe sur la route quand il y a un peu de stress, de pression, poursuit celui qui a dirigé Fernandez à la Coupe Billie Jean King, en novembre. Est-ce que l’entraîneur est calme, comment il voit les matchs, qu’est-ce qu’il a à dire sur le plan tactique? C’est ce qu’ils [Leylah et son équipe] vont faire en Australie.»

Une gauchère

L’entourage de Fernandez cherchait la perle rare depuis plus d’un an, après la fin de l’association avec le Français Romain Deridder en juillet 2021. La Québécoise de 20 ans avait mentionné au «Journal», l’été dernier, qu’elle serait patiente afin de trouver un «coach» qui conviendrait à son jeu de gauchère «qui ouvre le terrain [avec ses coups]».

«Ce n’est pas une loi, mais des fois il y a des gauchers qui aiment bien avoir un entraîneur qui est soit gaucher ou qui a travaillé avec des gauchers parce que la vision est un peu différente, les patrons de jeu aussi», mentionne Bruneau.

C’est le cas notamment d’Alonso, qui conseille Rus, une gauchère avec qui il devrait poursuivre l’aventure, selon le site Punto de Break.

Vers un top 10?

Alonso a d’ailleurs indiqué à ce blogue de tennis, la semaine dernière, qu’il n’avait pas discuté d’objectif de classement avec Fernandez, mais qu’un top 10 «serait cohérent avec son potentiel».

Et la bonne nouvelle, c’est que l’ancienne 13e joueuse de la planète est «top shape», selon ce que Bruneau a pu observer.

«Les blessures sont derrière elle. [...] Sur le terrain, je trouvais qu’elle frappait la balle très bien, elle frappait lourd, elle bougeait bien, elle est dans un super état d’esprit.»

Leylah avait subi une fracture de stress au pied droit à Roland-Garros, où elle avait tout de même atteint les quarts de finale début juin. Elle avait ensuite raté presque deux mois d’activité.

- Avec Jessica Lapinski

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