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L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Le ministre français des Affaires étrangères «pense que l'Ukraine gagnera»

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Agence France-Presse

2022-03-07T01:21:05Z
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Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a affirmé dimanche croire à la victoire finale de l'Ukraine face à l'invasion russe mais a mis en garde contre les destructions et les victimes civiles que risque d'entraîner le siège des grandes villes.

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«Depuis dix jours, ce qui a été le plus marquant c'est la forte capacité de résistance de l'Ukraine, à un point que les experts n'imaginaient pas», a déclaré M. Le Drian sur la chaîne France 5.

«On rentre dans la logique des sièges, et la logique des sièges ça fait partie de notre sinistre expertise du fonctionnement et de l'action des forces russes», a-t-il néanmoins souligné.

«On a l'exemple de Grozny, on a l'exemple d'Alep et ça va recommencer», a ajouté le chef de la diplomatie française, en référence aux très lourds bilans des interventions russes dans la capitale tchétchène et dans la grande ville du nord de la Syrie.

«Je pense que ce qu'on découvrira à Marioupol quand la guerre sera finie, ce sera horrible, il y a Odessa et puis il y a Kyïv», a-t-il indiqué.

Lors d'une conversation téléphonique entre les présidents français Emmanuel Macron et russe Vladimir Poutine dimanche, le maître du Kremlin a affirmé qu'il «atteindrait ses objectifs» en Ukraine «soit par la négociation, soit par la guerre», mais a nié s'en prendre aux civils, selon la présidence française.

«Je pense que l'Ukraine gagnera», a déclaré M. Le Drian, citant à l'appui de cette analyse l'isolement diplomatique de la Russie et l'effet des sanctions internationales.

«Nous avons pris des trains de sanctions considérables, dont les effets sont en train d'être lourds et seront à mon avis de plus en plus lourds, ce qui fait que le prix à payer pour la guerre va devenir insupportable et qu'à un moment donné le président Poutine va être confronté au choix d'avoir des effets majeurs sur le fonctionnement de la Russie ou d'ouvrir des négociations», a-t-il expliqué.

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