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L'article provient de Le Journal de Montréal
Affaires

Un ex-Montréalais raconte son histoire d’amour avec sa voiture électrique chinoise BYD au Maroc

Le constructeur ne vend pas au Canada pour le moment

Michael Benhaim s’est acheté une voiture BYD à Casablanca, au Maroc, en novembre dernier. Pour les lecteurs du Journal, il raconte le bonheur que lui procure sa conduite.
Michael Benhaim s’est acheté une voiture BYD à Casablanca, au Maroc, en novembre dernier. Pour les lecteurs du Journal, il raconte le bonheur que lui procure sa conduite. photo fournie par Michael Benhaim
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Photo portrait de Julien McEvoy

Julien McEvoy

29 mars
29 mars à 10h42
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Un Marocain qui a bien connu les hivers montréalais se pince tous les jours depuis qu’il conduit sa voiture hybride chinoise à seulement 60 000$.

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«Après ça, on ne peut plus revenir en arrière», dit Michael Benhaim. Ce propriétaire d’un VUS modèle SEAL U habite dans l’un des 70 pays où le constructeur chinois BYD vend ses voitures, et il a répondu à nos questions depuis Casablanca cette semaine.

Michael Benhaim vendredi, à Casablanca, avec sa voiture chinoise chérie.
Michael Benhaim vendredi, à Casablanca, avec sa voiture chinoise chérie. photo fournie par Michael Benhaim

Après 12 hivers à Montréal, Michael a quitté le Canada pour la Ville Blanche avec femme et enfant, en 2014. Sans ça, il n’aurait jamais découvert les merveilles de la technologie chinoise, car BYD ne vend pas de voitures ici.

«Fait cocasse, c’est Auto Nejma, le représentant de Mercedes au Maroc, qui a ouvert le premier showroom de BYD en bordure de mer, ici», raconte celui qui dirige une boîte spécialisée en solutions d'économie d'énergie.

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Son voisin à Casablanca roule en Porsche Cayenne de la même couleur grise sable que sa SEAL U. Quand leurs bolides sont côte à côte, «on dirait presque deux véhicules similaires».

La Porsche de son voisin, à l’avant-plan, et la BYD de Michael, en arrière.
La Porsche de son voisin, à l’avant-plan, et la BYD de Michael, en arrière. photo fournie par Michael Benhaim

«BYD reprend les couleurs de Porsche – qui sait s’ils ont copié les designs –, mais c’est clair qu’ils inondent le marché», observe Michael.

Ce sera bientôt un no-brainer d’avoir un véhicule chinois, dit-il, «parce qu’ils ont le confort et la tech».

Toute la technologie pour 60 000$

L’entrepreneur a payé 410 000 dirhams, taxes comprises – 61 000$ –, pour sa SEAL U à quatre roues motrices, en novembre. Le modèle à deux roues motrices vaut 350 000 dirhams – 51 000$.

«Les deux sont full options, les modèles les plus évolués de la gamme BYD», dit-il.

Ces options incluent l’affichage à tête haute, la commande à voix haute, le volant chauffant, les sièges chauffants ou climatisés, tous les CarPlay, un écran énorme, un peu comme une Tesla Model 3.

«C’est dingue, on se dit que ce n’est pas de bonne qualité, car c’est chinois, mais les niveaux de finition sont très, très élevés. On a l’impression d’être dans un véhicule de luxe.»

Le confort de l’électrique est incroyable, dit-il, car l’absence de couplage rend le VUS silencieux, il ne fait pas de bruit et on ne sent presque pas les bosses.

Je vous le souhaite!

Bien qu’il se qualifie de précurseur de la mobilité électrique, Michael a choisi un modèle hybride, car il fait beaucoup de route et avoue vivre de la range anxiety, soit la peur de manquer de batterie.

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«C’est une voiture au look exceptionnel à un prix défiant toute concurrence avec un nombre d’options quand même assez incroyable», résume-t-il.

Mercedes, qui représente BYD au Maroc, offre une garantie de sept ans sur le véhicule et de huit ans sur la batterie.

Michael pourrait s’extasier longtemps sur BYD; il parle avec enthousiasme des «120 000 ingénieurs chinois qui ne font que de la recherche et developpement et qui produisent 45 brevets par jour», ou de l’annonce récente «de la première recharge de cinq minutes au monde avec des chargeurs de 1000 kW».

«Je vous souhaite de pouvoir en acheter bientôt», lance-t-il à ses anciens compatriotes du Québec et du Canada.

BYD en bref

  • Nom complet: BYD (Build Your Dreams)
  • Origine: Fondé en Chine en 1995
  • Fondateur: Wang Chuanfu, 58 ans, ingénieur et entrepreneur
  • Activité principale: Fabrication de véhicules électriques et de batteries
  • Gamme de produits: Voitures, bus, camions, trains et batteries
  • Technologie clé: Batterie Blade, réputée pour sa sécurité et sa durabilité
  • Chiffre d’affaires: 107 milliards $ US en 2024 (98 milliards pour Tesla)
  • Profits: 5,7 milliards $ US en 2024
  • Employés: 700 000 (120 000 ingénieurs), soit deux fois plus que Toyota (375 000 employés)
  • Présence internationale: Ventes dans plus de 70 pays
  • À la Bourse: Hong Kong et Shenzhen
  • Valorisation: 160 milliards $ US (878 G$ US pour Tesla, 1041 G$ US pour Toyota)
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