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L'article provient de Le sac de chips

Deux hommes engagés pour assouvir un fantasme sexuel impliquant un balai se trompent de maison

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Photo portrait de Frédéric  Guindon

Frédéric Guindon

2020-05-29T19:15:00Z
2023-10-12T23:13:22.752Z
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Deux Australiens ont été acquittés des chefs d’accusation d’entrée par effraction armée qui pesaient sur eux quand il a été démontré qu’ils n’avaient aucunement l’intention d’effrayer le résident de la maison en question.

L’histoire qui s’est déroulée en juillet 2019 vient tout juste d’être dévoilée dans les médias, à la suite du procès de Terrence Leroy, un des deux accusés, selon la BBC.

En fait, les deux hommes avaient tout simplement reçu une mauvaise adresse lorsqu’ils avaient été engagés, sur Facebook, pour entrer de force chez un client non-identifié afin de le ligoter en sous-vêtements et de le caresser avec un balai.

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Pour ajouter du réalisme et accentuer l’effet de surprise, les deux contractants avaient jugé bon s’armer de machettes.

Mais quand ils ont fait irruption dans une maison qu’ils croyaient être celle de leur employeur, ils sont tombés face à un inconnu qui vient de se réveiller en raison de la présence inhabituelle de lumière dans la cuisine.

Après avoir réalisé leur mégarde, les deux suspects se sont excusés et l’un d’eux a même serré la main de la pauvre victime d’une invasion de domicile non-intentionnelle.

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Puis, ils ont été capables d’entrer en contact avec celui à qui ils devaient offrir leur service pour lui demander sa véritable adresse.

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Celle-ci se trouvait à 50 kilomètres du lieu initial de l’infraction: le client avait déménagé et avait omis d’en informer ses «ravisseurs».

À l’arrivée des accusés, le client a plutôt entrepris de cuisiner un petit déjeuner plutôt que d’entamer les expériences sexuelles impliquant un balai.

Leroy s’est alors endormi et c’est pendant qu’il sommeillait que les forces de l’ordre sont arrivées sur place avant de procéder à l'arrestation de son collègue et lui-même.

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Son avocat, satisfait du jugement, a déclaré: «Il s’agissait d’une entente commerciale où il devait ligoter un homme à demi nu et le caresser à l’aide d’un balai. L’entrée n’était pas dans le but d’intimider».

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