Passeport vaccinal: un défi pour les grandes surfaces
Andréanne Larouche
L’obligation du passeport vaccinal, qui entrera en vigueur le 24 janvier, dans les magasins à grande surface, représente un défi pour les commerçants concernés.
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Ces magasins, ceux qui ont une superficie de plus de 1500 mètres carrés, perdront forcément de la clientèle et des ventes.
Malgré cela, les commerçants n’ont pas le choix de s’adapter. Ils devront affecter certains de leurs employés au contrôle de la clientèle à l’entrée ou encore faire appel à des ressources supplémentaires.
«C’est sûr qu’il y a une certaine déception parce qu’on va perdre environ 10 % de la clientèle et on va devoir refuser des gens à l’entrée, mais on va se conformer», a commenté le directeur du magasin Eugène Allard Cuisine et Tendances à Chicoutimi, Artur Gagnon, en précisant au passage que les succursales d’Alma et de Québec ne sont pas assujetties à cette mesure.
Les clients mitigés
Déjà vendredi matin, le téléphone sonnait plus qu’à l’habitude dans les commerces à grande surface. Les clients s'informent à savoir si le passeport vaccinal sera bel et bien exigé.
Des citoyens rencontrés par TVA Nouvelles saluent cette mesure annoncée par Québec, qui vise à serrer la vis aux personnes non-vaccinées. Or, d’autres la considèrent exagérée.
«Ce sont les personnes vaccinées qui vont écoper, qui vont faire la file et devoir attendre. Les non-vaccinés, ils vont commander en ligne», a notamment indiqué un citoyen mécontent.
Les petits commerces demeurent quant à eux accessibles sans passeport vaccinal, de même que les épiceries et les pharmacies, puisque ce sont des services essentiels.