Un décès dans la dignité, juge un médecin
Agence QMI
La cause du décès de la reine Elizabeth II n’a pas été dévoilée dans l’immédiat, mais tout porte à croire qu’elle a péri des suites d’une affliction soudaine, estime un médecin qui s’est entretenu avec TVA Nouvelles.
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«On sait que ce n’était pas un accident domestique. On ne lui connaissait pas non plus de cancer ou de maladie longue», a énuméré le Dr Julien J. Cavanagh de l’hôpital universitaire Emory.
«On peut penser à quelque chose de plus soudain», a-t-il poursuivi en évoquant un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral, des pistes qui demeurent à être confirmées.
Digne
Quoi qu’il en soit, le Dr Cavanagh a souligné la dignité d'Elizabeth II, qui a toujours été soucieuse de montrer l’exemple.
«Je retiens la grande dignité dont elle a fait preuve dans les jours et les dernières heures de son existence», a dit le médecin.
«Elle avait une volonté de donner l’exemple, d’être digne, de mourir chez elle auprès des siens, sans aller à l’hôpital, donc avec quelque part une volonté de parcimonie dans l’utilisation des ressources de santé», a-t-il poursuivi pour expliquer son impression.
Le Dr Cavanagh a rappelé que cette volonté de montrer l’exemple était bien affichée chez la reine, qui avait fait de même dès le début de la pandémie de COVID-19.
«Elle s’est mise en confinement dès le début, elle a suivi à la lettre toutes les recommandations données à son peuple, elle a donné l’exemple en se faisant vacciner très très tôt», a-t-il énuméré tout en rappelant les frasques de l’ex-premier ministre britannique Boris Johnson.