Travailleurs de la santé non vaccinés : un danger pour les personnes vulnérables
TVA Nouvelles
La pharmacienne Diane Lamarre trouve inconcevable que le gouvernement ait reculé sur la vaccination obligatoire des travailleurs du réseau de la santé.
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Sur les ondes de TVA Nouvelles, celle-ci a critiqué l’efficacité du dépistage trois fois par semaine.
«Quelqu’un qui a été testé le vendredi matin, qui rencontre des amis le vendredi soir et se fait infecter, peut travailler le samedi et le dimanche et être testé seulement le lundi et avoir propagé (le virus)», soutient la pharmacienne.
«Une personne qui, sur 48 heures, réussit à être contaminée et à propager (le virus), c’est une personne de trop. Parce qu’elle peut infecter plusieurs dizaines de patients», ajoute-t-elle.
Écoutez l'entrevue avec Yves Lamontagne, ex président du collège des médecins au micro de Richard Martineau sur QUB radio :
Diane Lamarre s’inquiète de voir les personnes les plus vulnérables de la société se retrouver en danger.
«Je ne peux pas concevoir que des gens qui sont atteints d’un cancer, qui sont immunosupprimés, qui ont une greffe, qui sont en dialyse, les gens vulnérables dans les CHSLD (...), qu’on ne soit pas capable de leur garantir que les gens qui vont prendre soin d’eux sont au moins équipés avec le bouclier le plus important qu’on connaisse actuellement, qui est la vaccination», ajoute-t-elle.
Diane Lamarre craint aussi que la décision du gouvernement Legault crée ou accentue des tensions entre les travailleurs de la santé vaccinés et ceux qui ne le sont pas.
Elle rappelle que lors de la première vague, le quart des personnes infectées étaient des employés du réseau de la santé. D’ailleurs, 11 d’entre eux ont succombé au coronavirus depuis le début de la pandémie.
Pour voir les explications complètes, visionnez la vidéo ci-haut.