Un «Country club» chez le CH? Maxim Lapierre n'est «plus capable»
TVA Sports
Maxim Lapierre est fier de voir que son ancienne organisation a fait un virage à 180 degrés en embauchant d’anciens joueurs qui sont reconnus d’un bout à l’autre du circuit comme étant des gagnants. Des leaders.
L’ex-agitateur des Canadiens de Montréal se réjouit des postes offerts à Martin St-Louis, et, plus récemment, Vincent Lecavalier. Ces deux Québécois ont brandi la coupe Stanley dans le maillot du Lightning de Tampa Bay en 2004 en plus de faire partie de formations dominantes.
Ci-dessus, voyez l'intervention de Maxim Lapierre à «JiC».
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S’ils ont accepté de relever le défi qui s’offre à eux, c’est qu’ils veulent vivre une aventure qui leur permettrait de redonner au Tricolore ses lettres de noblesse.
«On a quelqu’un qui a travaillé pour les Bruins et les Rangers en Jeff Gorton. On a la vision de l’agent en Kent Hughes. On a des joueurs du Lightning, qui, il faut le dire, ont connu beaucoup de succès depuis plusieurs années, a-t-il rappelé à l’émission de Jean-Charles Lajoie, sur les ondes TVA Sports, vendredi.
«Ils forment quatre mentalités différentes et je pense que, tous ensemble, ils vont être capables de construire quelque chose de solide.»
Pas un Country club
Ceci étant dit, même s’il existe des liens entre ces quatre hommes, Maxim Lapierre ne veut pas entendre parler d’un «country club».
«Je ne suis plus capable d’entendre ça, a-t-il informé. Je ne comprends pas pourquoi quand des gens se connaissent, ou qu’ils sont des amis, tout d’un coup (c’est comme si) ils prennent un café et ne parlent pas de hockey.
«Ce sont des gars qui ont prouvé qu’ils sont bons. Tout ce qu’ils ont fait dans leur carrière a fonctionné. Il faut arrêter ça.»
Pour Lapierre, Gorton n’est pas dupe et Hughes ne l’est pas pour autant. Ils veulent s’entourer d’hommes en qui ils ont confiance pour mettre de l’avant leur plan.
«C’est quand même une grosse tâche de revirer la situation des Canadiens, l’une des plus grosses organisations au monde. Certainement que tu vas choisir quelqu’un en qui tu as confiance.
«Ce n’est pas le temps de tester une personnalité que tu ne connais pas. On me dit toujours ‘bon on va tomber dans la complaisance et ils n’auront pas de commentaires négatifs (à leur égard)’. Au contraire.
«Pensez-vous que Guillaume et moi on ne s’obstine pas chaque jour? On passe nos journées à se critiquer! C’est bien moins gênant quand tu connais la personne!»