Un cadeau pour Vladimir...


Danièle Lorain
Vendredi, Vladimir Poutine fêtait ses 70 ans.
Quelques heures plus tard, un joli feu d’artifice lui fut offert.
Boum ! Une explosion sur le pont de Kertch qui relie la Russie à la Crimée. Le pont désormais partiellement effondré, coupe un accès direct pour acheminer des tanks, des armes, des vivres et tout matériel de guerre destiné à mettre l’Ukraine à genoux.
Ce pont était donc essentiel pour le « ravitaillement » russe en Crimée. Mais pour Poutine qui l’avait inauguré en grande pompe en 2018, c’était le symbole d’une victoire. L’annexion de la Crimée par la Russie en 2014.
Annonce apocalyptique
Il y a quelques jours, le président Biden, faisant référence au film Armageddon, mettant en vedette Bruce Willis, s’est permis une déclaration apocalyptique. Il a affirmé que la menace russe d’une attaque nucléaire était bien réelle et plus élevée que jamais.
La Maison-Blanche a nuancé les propos du président en assurant que les services de renseignement américains n’avaient pas d’informations précises en ce sens.
Poutine abreuve l’occident de menaces, mais les mettrait-il vraiment à exécution ?
C’était avant le pont...
Le beau grand pont de Vladimir, son trophée couronnant sa victoire sur la Crimée et la promesse d’un triomphe semblable en Ukraine.


Difficile de croire que Poutine n’aura pas recours à une vengeance à la hauteur de cette attaque stratégique qui le met en position de faiblesse. Une telle humiliation ne peut qu’exacerber sa colère.
C’est à se demander si en Ukraine, Volodymyr Zelinsky et ses stratèges ont bien évalué les retombées d’une telle raclée infligée au maître du Kremlin.
Était-ce indispensable de provoquer ce dictateur déjà complètement disjoncté en risquant de nous faire basculer dans une troisième guerre mondiale ?
Bonne Action de grâce !
Alors, jouissons du bonheur de vivre. En espérant qu’une bonne âme parvienne à verser quelques gouttes de tranquillisant dans le samovar, avant de servir le thé à monsieur Poutine.