Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Monde

Un ancien militaire de Calgary risque sa vie en Ukraine

Partager

Agence QMI

2022-03-04T22:39:10Z
2022-03-04T22:47:30Z
Partager

Paul Hughes, un agriculteur et militant anti-pauvreté de Calgary, s’est rendu en Ukraine pour défendre ses démunis, au péril de sa vie. 

• À lire aussi: Ukraine: deux Canadiens sur trois craignent que le conflit dégénère en guerre mondiale

• À lire aussi: Ukraine: le président Zelensky a échappé à trois tentatives d’assassinat

• À lire aussi: EN DIRECT | Une 9e journée d’affrontements en Ukraine

Ce vétéran de la guerre froide et ancien membre du Princess Patricia’s Canadian Light Infantry a déclaré qu’il était prêt à aller partout où il le pouvait pour aider les Ukrainiens à combattre les envahisseurs, a rapporté le «Calgary Sun» vendredi.

L’homme de 57 ans a dit être entouré de milliers de réfugiés désespérés à la gare de la ville occidentale de Lviv.

«C'est le chaos absolu, c'est de la folie... il y a une masse d'humains qui essaient d'entrer et de sortir de Lviv», a affirmé l’homme de 57 ans au quotidien de Calgary.

M. Hugues n’était pas certain de pouvoir se rendre à Kiev, où la situation se détériorait rapidement. La capitale ukrainienne était sous les bombardements et subissait une puissante attaque des forces russes.

Celui qui a servi dans les Forces armées canadiennes en Allemagne dans les années 1980 cherchait d’autres options, comme de se rendre à Odessa, la prochaine cible stratégique des Russes.

Cette cité portuaire située sur la mer Noire constitue le principal point du transit maritime des Ukrainiens.

M. Hugues est conscient de la forte supériorité des Russes en armes lourdes et en puissance aérienne. Ces derniers ont d’ailleurs été accusés d'employer sans discernement des armements interdits comme les bombes à fragmentation et les bombes thermobariques, extrêmement dévastatrices.

«J'ai fait la paix avec tout cela ... il y a de l'inquiétude, mais la peur ne me paralyse pas», a confié l’homme muni de son gilet et casque de protection.

Son fils a dû se résigner à sa décision de risquer sa vie en Ukraine. Pour lui, il s’agissait d’une occasion qu’il ne pouvait laisser passer.

«Je n'aime pas les intimidateurs. J'essaie de défendre les démunis», a affirmé le Canadien.

Publicité
Publicité