«Je me suis senti intimidé», dit Jasmin Roy
Agence QMI
Le climat organisationnel au sein de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais «est sain, collaboratif et fondé sur le respect mutuel», affirme son conseil d’administration, après des «vérifications indépendantes» faites à la suite d’un reportage publié en février dernier par Le Devoir selon lequel Jasmin Roy serait un «intimidateur». Le principal intéressé affirme que c’est plutôt lui qui s’est senti «intimidé» par les multiples questions des journalistes.
Dans un communiqué de presse publié mardi, le conseil d’administration de la Fondation dit qu’il «réitère sa confiance» en son président-directeur général, Jasmin Roy, «contrairement aux allégations rapportées».
Rappelons qu’en février dernier, l’animateur et conférencier, connu notamment pour son implication dans la lutte contre l’intimidation, a été qualifié «d’intimidateur» par des fonctionnaires, d’anciens membres de son entourage et du personnel politique. Au total, 13 sources ont allégué au journal Le Devoir avoir été témoins de comportements déplacés.
Le conseil d’administration (CA) déplore la diffusion de ces allégations et estime que «plusieurs éléments essentiels de mise en contexte ont été omis».
«L’un des articles publiés repose sur un rapport interne du Protecteur du citoyen du Québec produit en 2022 concernant des traitements de faveur envers la Fondation. Or, contrairement à ce que l’article suggère, la Fondation n’a jamais été approchée par le Protecteur du citoyen du Québec ni été informée des conclusions d’une enquête», a indiqué le CA.
Jasmin Roy s’est senti «intimidé»
Le principal intéressé a confié mardi, au micro de l’émission de Sophie Durocher à QUB, diffusée au 99,5 FM Montréal, s’être senti «intimidé» par les questions des journalistes lorsque Le Devoir a commencé son enquête.
«Ça a duré presque un mois où on a eu des demandes à n’en plus finir», a-t-il dit, réfutant toutes les allégations d’intimidation à son égard.
Jasmin Roy a affirmé qu’il fallait faire la différence entre «être insistant» et «être un intimidateur».
«Des malentendus, c’est autre chose, mais de l’intimidation, il faut faire attention. Dans les écoles, on essaie de démêler c’est quoi de l’intimidation et un conflit. Ce n’est pas la même affaire. Être insistant, ça ne veut pas dire d’avoir manqué de respect. Ça ne veut pas dire d’être un intimidateur.»
L’animateur et conférencier s’est dit satisfait de la communication du conseil d’administration, mardi. «Ç’a été une période difficile, mais je tiens à remercier mes employés, mes anciens employés aussi, parce qu’on a eu beaucoup de gens qui nous ont appelés pour nous soutenir, des partenaires, des donateurs qui ne comprenaient pas le portrait qui était dépeint de moi dans les articles».