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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Trump prêt à faire des concessions douanières à Pékin en échange d’un accord sur TikTok

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AFP

26 mars à 19h05
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Donald Trump s’est dit mercredi prêt à faire des concessions douanières à la Chine en échange d’un accord sur TikTok, menacé d’interdiction aux États-Unis à moins que sa maison mère chinoise, ByteDance, n’accepte de céder ses activités américaines.

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«La Chine va devoir jouer un rôle [dans la vente de l’application], ils vont possiblement devoir l’approuver. Et s’ils le font, peut-être que je leur accorderai une petite réduction sur les droits de douane», a lancé le président américain depuis la Maison-Blanche.

Il venait d’annoncer 25% de droits de douane supplémentaires sur le secteur automobile, qui s’ajoutent à la longue liste de taxes maniées par le chef d’État dans ses négociations commerciales et politiques avec les autres pays.

Dans le cas des voitures électriques chinoises, déjà taxées à 100% depuis août 2024, cela amènera les droits de douane à 125%.

«Nous aurons une forme d’accord» pour maintenir TikTok aux États-Unis, a assuré Donald Trump.

Photo AFP
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Le 20 janvier, à peine investi, il a accordé un délai de 75 jours à ByteDance pour renoncer à ses activités américaines, soit jusqu’au 5 avril.

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Au terme de ce délai, faute de cession, la très populaire plateforme est censée être interdite aux États-Unis, où elle compte 170 millions d’utilisateurs, selon les termes d’une loi votée l’année dernière au nom de la protection de la sécurité nationale.

«Nous aurons une forme d’accord, a répété le président. Mais s’il n’est pas finalisé, ce n’est pas grave. Nous prolongerons simplement [le délai]. J’ai le droit de le prolonger si je le souhaite», a-t-il ajouté.

«TikTok est très populaire. [La plateforme] a beaucoup de succès, c’est très bien», a-t-il dit.

En 2020, à la fin de son premier mandat, il a lui-même cherché, en vain, à l’interdire aux États-Unis, aussi au nom de la sécurité nationale.

L’année dernière, des élus démocrates et républicains sont revenus à la charge et ont réussi à adopter une loi pour bannir le réseau social, tant qu’il appartient à ByteDance. Mais Donald Trump a changé d’avis pendant sa campagne, prenant la défense de l’application plébiscitée par les jeunes internautes.

Plusieurs prétendants sont sur les rangs pour l’acquérir, même si ByteDance n’a pas fait part d’intention de vendre.

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«Nous négocions avec quatre groupes différents, et beaucoup de gens sont intéressés», a indiqué Donald Trump au début du mois.

La jeune pousse d’intelligence artificielle Perplexity a fait une offre, tout comme le Project Liberty, créé par le promoteur immobilier et propriétaire de l’Olympique de Marseille, Frank McCourt, et rejoint par le cofondateur du réseau social Reddit, Alexis Ohanian.

D’autres personnalités ont fait part de leur intérêt, dont l’influenceur MrBeast et Steven Mnuchin, secrétaire au Trésor durant le premier mandat de Donald Trump.

Et la Maison-Blanche a évoqué d’autres acheteurs potentiels, tels que les entreprises Microsoft et Oracle.

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