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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Trump assure qu’il n’a «pas l’intention de renvoyer» le patron de la Fed

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        AFP

        22 avril à 18h10
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        Donald Trump a assuré mardi qu’il «n’avait pas l’intention» de renvoyer le patron de la Fed, semblant témoigner d’une volonté d’apaisement après que ses virulentes critiques contre Jerome Powell ont fait tanguer les marchés financiers.

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        «J’aimerais le voir un peu plus actif» dans la baisse des taux, a toutefois répété le président, qui plaide de manière répétée pour un rythme plus soutenu d’assouplissement monétaire de la part de la banque centrale américaine, afin de soutenir l’économie.

        «S’il ne le fait pas, est-ce que c’est la fin? Non», a encore dit Donald Trump, qui, lundi encore, traitait le banquier central d’«immense loser».

        La semaine dernière, le milliardaire républicain avait estimé qu’il était «plus que temps que le mandat de Powell se termine».

        Getty Images via AFP
        Getty Images via AFP

        Le second mandat du patron de la Fed, nommé pour la première fois par Donald Trump lui-même pendant son premier mandat, avant d’être reconduit par le président démocrate Joe Biden, doit s’achever en mai 2026.

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        Ce conflit ouvert entre le président américain et le patron de la plus puissante banque centrale au monde, potentiellement porteur de convulsions financières, a donné lundi des sueurs froides à la Bourse de New York.

        La guerre commerciale lancée par Donald Trump pourrait se traduire par un net coup de frein pour l’économie américaine.

        Le FMI, par exemple, prévoit que l’économie des États-Unis progresse de 1,8% cette année, ce qui représente une baisse de 0,9 point par rapport à sa précédente estimation de janvier.

        Un rythme accéléré de baisse de taux de la part de la Fed aurait au contraire pour effet de stimuler l’économie, en rendant le crédit plus accessible.

        Mais elle risquerait aussi, ce faisant, de faire grimper les prix, en plus de l’effet inflationniste que pourraient déjà avoir les droits de douane chers au locataire de la Maison-Blanche.

        Face à cette situation compliquée, Jerome Powell, qui a pour double mission de soutenir l’économie et de contenir les prix, a choisi jusqu’ici de temporiser, au grand dam de Donald Trump.

        La majorité des spécialistes estiment que le président américain n’a pas le pouvoir de licencier comme bon lui semble le patron de la Fed ni aucun des principaux membres de cette institution historiquement indépendante.

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