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L'article provient de TVA Nouvelles

«Convoi de la liberté»: Trudeau veut que la police fasse son travail

Photo Agence QMI, Joël Lemay
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Anne Caroline Desplanques | Journal de Montréal

2022-02-03T17:04:22Z
2022-02-03T17:07:14Z
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Le premier ministre Trudeau appelle la police à faire son travail pour ramener la paix dans les rues de la capitale fédérale.  

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«Les forces policières doivent faire leur job pour régler cette situation», a dit Justin Trudeau lors d’un point de presse virtuel au Manitoba où il annonçait la signature d’un accord en vue d’offrir des garderies à 10$/jour.

M.Trudeau était questionné à savoir s’il autoriserait une intervention militaire afin de lever le siège de la ville qui dure maintenant depuis six jours.

«Pour l’instant ce n’est pas quelque chose qu’on est en train de regarder», a-t-il dit. Mais il a souligné que son gouvernement répondrait à toute demande formelle que ferait la Ville.

Écoutez l'entrevue de Sophie Durocher avec Michaël Nguyen sur QUB radio :  

La police se dit dépassée 

Le chef de la police d’Ottawa, Peter Sloly, a indiqué hier qu’il entrevoyait de moins en moins «une solution policière» pour dénouer une crise qui dépasse les capacités de la police locale.

Pressé par le conseil municipal d’offrir une issue aux résidents terrorisés, il a indiqué que l’option militaire était évaluée, bien qu’elle implique des risques considérables. Il a rappelé que l’armée avait été appelée deux fois en soutien aux services policiers : à Oka et à Montréal durant la crise d’octobre. 

Selon la Loi sur la Défense nationale :

«Les Forces canadiennes, une unité ou un autre élément de celles-ci et tout officier ou militaire du rang, avec leur matériel, sont susceptibles d’être requis pour prêter main-forte au pouvoir civil en cas d’émeutes ou de troubles réels ou jugés imminents par un procureur général et nécessitant une telle intervention du fait de l’impuissance même des autorités civiles à les prévenir, réprimer ou maîtriser».

La police craint des débordements en fin de semaine avec le retour de manifestants et l’arrivée de nouveaux camions, mais aussi l’organisation de contre-manifestations de citoyens à bout de patience.

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