«Convoi de la liberté»: Trudeau réunit le Groupe d’intervention en cas d’incident
Agence QMI
Le premier ministre canadien Justin Trudeau a convoqué samedi le Groupe d’intervention en cas d’incident et des ministres afin de faire le pont sur les barrages illégaux en cours depuis plusieurs jours partout au pays.
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«J’ai réuni le Groupe d’intervention en cas d’incident encore aujourd’hui pour parler des occupations et barrages illégaux. Nous veillerons à ce que les autorités municipales, provinciales et fédérales aient ce qu’il faut pour lever les barrages et protéger la sécurité publique», a écrit M. Trudeau en soirée sur son compte Twitter.
Les ministres responsables se sont ainsi engagés à mettre à disposition «toute ressource fédérale appropriée pour maintenir l’ordre public» après l’annonce faite la veille par le gouvernement ontarien, qui a déclaré l’état d’urgence et promis des sanctions lourdes contre les contrevenants.L
es mesures mises en place depuis samedi matin au pont Ambassador, en Ontario, ont aussi été abordées, alors qu’aucune avancée significative pour expulser les manifestants n’avait été observée dans la journée.
La Gendarmerie royale du Canada (GRC) a également fourni des mises à jour concernant les blocages en cours aux postes frontaliers de Coutts, en Alberta, et d’Emerson, au Manitoba.
Des démarches ont par ailleurs été réalisées par Ottawa pour fournir des ressources afin de protéger les infrastructures essentielles, comme les aéroports, les voies ferroviaires ou les ports, de toute perturbation.
«Le premier ministre a affirmé clairement que les passages frontaliers ne peuvent pas et ne vont pas demeurer fermés, et que toutes les options sont envisageables», est-il possible de lire dans le compte-rendu.
Le groupe doit tenir une nouvelle rencontre dimanche pour continuer de faire le point sur la situation.
Rappelons que le premier ministre avait mentionné vendredi que l’intervention de l’armée serait une option de «dernier recours», alors que les manifestants continuaient de bloquer plusieurs points névralgiques, dont la capitale fédérale.