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L'article provient de Le Journal de Montréal
Politique

Trudeau «ne veut pas reculer» face aux manifestants antivaccins

Photo Agence QMI, Joël Lemay
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Audrey Sanikopoulos

2021-09-06T22:10:30Z
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Régulièrement confronté à des manifestants antivaccins depuis le début de la campagne électorale, le chef libéral a réitéré lundi qu’il ne reculerait pas devant les menaces.

«Je ne veux pas reculer, je ne vais pas hésiter à continuer à me battre pour un Canada où les gens sont protégés, un Canada où les gens suivent la science, le Canada où l’on peut éviter d’autres confinements pour revenir à la vie normale», a soutenu Justin Trudeau lors de son point de presse en matinée à Welland, en Ontario.

Le dirigeant du Parti libéral du Canada avait été une fois de plus confronté à des manifestants opposés au vaccin contre la COVID-19 et qui brandissaient notamment des pancartes du Parti populaire du Canada lors de sa visite de la veille à Newmarket, en Ontario.

La foule présente avait alors forcé l’arrêt de l’autobus de campagne de Justin Trudeau et obligé le premier ministre à repartir à bord d’un autre véhicule accompagné de sa sécurité.

«Oui, il y a une petite frange de la population de ce pays qui est en colère, qui ne croit pas en la science, qui se déchaîne avec des attaques racistes et misogynes, mais la grande majorité des Canadiens n’est pas représentée par eux et je sais que nous ne permettrons pas à ces voix, à ces groupes d’intérêts spéciaux, à ces manifestants, à ces foules d’antivaccins de dicter la façon dont ce pays va traverser cette pandémie», a affirmé M. Trudeau.

Le chef libéral n’est d’ailleurs pas le seul à avoir été la cible de manifestants antivaccins, son adversaire néodémocrate Jagmeet Singh ayant aussi été interpellé par des conspirationnistes la semaine passée à Montréal.

«Les gens peuvent manifester [je suis] complètement d’accord et c’est un élément important de notre démocratie, mais ce qui n’est pas acceptable, c’est les menaces violentes, la misogynie, le racisme, les propos haineux», a indiqué le dirigeant du Nouveau Parti démocratique (NPD) lorsqu’il a été interrogé à ce sujet pendant son déplacement de lundi matin à Hamilton, en Ontario.

Le conservateur Erin O’Toole a pour sa part mentionné qu’il aimerait mieux «voir une campagne sur les idées».

«Le harcèlement des candidats de n’importe quel parti est inacceptable et on doit avoir un débat sur l’avenir», a-t-il poursuivi lundi en marge de son annonce du jour à Ottawa.

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