Trevor Harris en mode apprentissage
Mathieu Boulay
Trevor Harris a sauté sur le terrain avec ses nouveaux coéquipiers des Alouettes pour la première fois, mardi, à quelques mètres du Stade olympique. Même si la température n’était pas clémente, le vétéran a eu beaucoup de plaisir.
Harris, obtenu des Elks d’Edmonton dans une transaction le 17 octobre dernier, est arrivé à Montréal dans les derniers jours.
- À lire aussi: C’est terminé entre le Rouge et Noir et Marcel Desjardins
- À lire aussi: Un retourneur de botté s’amène à Montréal
«C’était plaisant de retourner sur le terrain, a mentionné Trevor Harris. J’ai pu sentir l’énergie et l’enthousiasme au sein de l’équipe. Les joueurs ne sont pas encore rassasiés par ce qu’ils ont accompli.
«De me joindre aux Alouettes dans de telles circonstances, c’est une bénédiction.»
Harris vit une première en carrière. Il n’avait jamais été échangé en pleine saison.
«Je suis curieux de voir comment ça va se dérouler. Ce n’est pas nécessairement le livre de jeux qui est difficile à apprendre, mais bien les petits détails autour de celui-ci. Par exemple, le ton de ta voix lorsque tu appelles les jeux ou la façon de te comporter dans le caucus.
«Avec une ou deux bonnes journées d’entraînement cette semaine, je crois que je pourrai être prêt à sauter dans la mêlée dès samedi si on a besoin de moi.»
Son nouvel entraîneur-chef Khari Jones est heureux de sa première journée de travail.
«J’étais simplement content de le voir en personne et de le voir appeler les jeux pour la première fois, a mentionné Jones. Il a bien fait. Il a été solide dans sa prise de décision.
«Il doit saisir les particularités de notre attaque le plus rapidement possible et c’est tout à fait normal.»
Le réserviste de Schiltz
À moins d’une surprise, Harris sera en uniforme pour le match de samedi contre la Saskatchewan. Cependant, il occupera le rôle de réserviste à Matthew Schiltz qui a très bien fait lors des deux derniers matchs.
Par contre, le vétéran de 35 ans était prêt à cette possibilité.
«Ça se déroule très bien avec Matt jusqu’à présent, a mentionné Harris. On a beaucoup de similitudes dans la façon qu’on regarde un match.
«Je tente d’ajouter mon grain de sel où je peux. Je suis prêt à prendre le rôle qu’on va me donner que ce soit celui de réserviste ou de partant.
«C’est un rôle qui peut changer d’une semaine à l’autre, d’un jeu à l’autre ou d’une séquence à l’attaque à l’autre.»
Retrouvailles avec Sewell
Avant le premier match de la saison à Edmonton, le plaqueur défensif Almondo Sewell n’avait pas hésité à lancer une flèche en direction de Harris.
Le vétéran avait mentionné que son ancien coéquipier était un quart différent lorsqu’il se faisait frapper derrière sa ligne de mêlée. Harris a eu la chance de reparler de cette situation à Sewell à son arrivée dans le vestiaire des Alouettes.
«Ce fut bref. Tout s’est bien déroulé lorsqu’on s’est revu, a mentionné Harris. Je connaissais l’intention d’Almondo derrière ses propos et il voulait créer une étincelle au sein de son unité.
«Il voulait entrer dans ma tête. Ce n’était pas la première fois que je vivais ce type de situation au cours de ma carrière.»
Il a également retrouvé Monshadrik Hunter, Nick Usher et Tyquwan Glass avec qui il a joué à Edmonton.
«Ce sont des visages familiers. Ce sont tous d’excellents joueurs. Je suivais ce qu’ils faisaient de loin, mais je ne suis pas surpris de leurs succès.»