Travailleurs étrangers temporaires: l’UMQ demande le retrait du plafond d’embauche
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Agence QMI
En contexte de pénurie de main-d’œuvre en région, l’Union des municipalités du Québec (UMQ) demande aux chefs de partis fédéraux de s’engager à retirer le plafond de 10% d’embauches de travailleurs étrangers temporaires pour les postes à bas salaires.
Cette limite avait été imposée par Ottawa en septembre pour freiner la hausse du nombre de résidents non permanents et favoriser l’embauche de personnel déjà présent au pays.
Selon l’UMQ, elle ne tient pas compte de la réalité des régions, qui peinent à pourvoir de nombreux postes.
Le gouvernement du Québec s’est dit ouvert à maintenir en emploi 2000 travailleurs étrangers temporaires dans le secteur manufacturier, mais d’autres secteurs d’activité dépendent de cette main-d’œuvre.
«Les Québécois, les Québécoises, les Canadiens vont vouloir rester au Canada cet été et aller en région. Oui, les tarifs, ça peut faire peur, mais une de nos priorités, c’est l’employabilité pour voir comment on pourra faire pour recevoir tout ce monde-là en région», explique le vice-président de l’UMQ, Guillaume Tremblay.
«Oui, Montréal c’est une réalité [comme] le pourtour de Québec, mais en région, ils ont une autre réalité, ajoute-t-il. La réalité de main-d’œuvre est vraiment importante.»
L’UMQ souhaite que le gouvernement tienne compte de la réalité des différentes régions plutôt que de mettre en place des directives générales.
En plus du retrait du plafond de 10%, elle demande aussi à ce que la durée minimale des permis de travail repasse à deux ans.
Voyez les explications complètes dans la vidéo ci-dessus.