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L'article provient de 7 jours

Tout sur la nouvelle série documentaire de Chantal Lacroix

Dès jeudi, le 14 mai, à 21 h à Canal Vie

Julien Faugere
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Marie-Hélène Goulet

2020-05-12T10:00:00Z
2023-10-12T22:55:55.317Z
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Chantal Lacroix a plus souvent fait preuve de générosité envers les autres qu’envers elle-même. Il y a quelques mois, elle a décidé de prendre son courage à deux mains et d’aller cueillir le bonheur qu’elle se refusait. Sa quête est l’objet de la série documentaire Maintenant ou jamais.

• À lire aussi: Chantal Lacroix revient sur sa séparation dans le «plus grand projet télé de sa vie»

Chantal, dans quel état d’esprit avez-vous créé la série documentaire Maintenant ou jamais?
J’étais au bout du rouleau, c’était comme si je me sentais vide à force d’avoir tout donné. Je me souviens d’un moment précis où j’étais entourée de plein de monde pour souligner un événement important, et je ne comprenais pas comment c’était possible que je ne sois pas pleinement heureuse. C’est comme si je n’avais pas la clef pour profiter de tout.    

Qu’avez-vous fait à partir de ce constat?
Le plus grand pas a été de me séparer et de partir dans une quête de sens. Au travail, j’ai arrêté toutes les émissions que je produisais. J’ai eu la frousse devant mes factures et devant la liste de gens que j’avais à payer dans mon entreprise, mais je l’ai fait quand même. J’ai même mis des gens à la porte afin de poursuivre ma démarche. C’est en me confiant à ma patronne de Canal Vie que j’ai réalisé que ça pourrait être bénéfique pour d’autres de me suivre à travers ma quête.    

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Qu’est-ce que les téléspectateurs vont voir au fil des quatre épisodes?
Ils vont me voir prendre un moment d’arrêt, où je deviens spectatrice de ma vie pour avoir le courage de changer ce qui ne va pas. C’est le genre de chose qu’on ne fait jamais parce qu’on est pris dans une spirale. Je vais aussi à la rencontre de plein d’intervenants et de spécialistes. Ce sont souvent des gens qui ont participé à mes émissions de télévision précédentes, mais que je n’ai jamais consultés pour moi-même. Je vais aussi à la rencontre de gens qui sont passés par le même cheminement. Ça brasse bien des choses en moi.

  

  

Où avez-vous placé les barrières de la pudeur dans la série?
Au départ, j’avoue honnêtement m’être lancée dans le projet sans avoir de barrières. Je me disais que c’était ma quête et que je n’allais pas me préoccuper de ce que les gens allaient en penser. Avec les semaines qui passent, depuis le début du tournage en novembre, je me rends cependant compte que je devrai me garder une protection. Il le faut, si je veux protéger le reste de ma vie.    

Est-ce que votre fille, Camly, participe au documentaire?
Elle sera en quelque sorte présente parce que je vais parler d’elle, mais j’ai décidé de ne pas la montrer. C’est une quête personnelle que je fais, je n’ai pas besoin d’y traîner tout le monde.    

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Avez-vous appris à être plus généreuse envers vous-même?
Je suis en plein là-dedans. Par exemple, je renoue avec des activités qui m’apportaient du plaisir quand j’étais plus jeune, mais que j’ai mises de côté pour toutes sortes de raisons, comme le ski alpin. La vie va vite, on se fait des amis qui n’aiment pas cette activité par exemple, et on se retrouve à pratiquer leurs activités préférées afin de les voir. J’ai décidé de ne plus faire ça, mais c’est difficile pour les gens autour de nous de nous voir changer. S’il le faut, je me ferai de nouveaux amis.         

Y a-t-il d’autres choses que vous faites différemment?
Début mars, je suis partie en Autriche. Ce voyage m’a mis un fusil sur la tempe pour ce qui est de l’horaire, parce que Canal Vie a choisi de devancer de deux semaines la diffusion de Maintenant ou jamais. Autrefois, je ne serais pas partie, mais là je leur ai expliqué que j’étais en pleine démarche pour me recentrer et que je partais coûte que coûte.

  

  

Le titre de la série est Maintenant ou jamais. Pourquoi?
Parce que, pour moi, je devais vraiment changer de vie maintenant ou jamais. Ça faisait longtemps que j’avais cette réflexion sous-jacente. Pourquoi je n’ai pas plongé avant? Parce que je me comparais et que je considérais que je me plaignais le ventre plein. Je me trouvais bien égoïste de vouloir la totale, alors que j’avais tout pour être pleinement heureuse. Moi qui ai souvent côtoyé la misère humaine au cours de ma carrière, je me suis demandé pendant longtemps de quoi je me plaignais.    

Sentez-vous que votre démarche porte fruit?
Oui, je touche plus au bonheur, même si parfois j’avance et parfois je recule. C’est certain qu’à la fin du dernier tournage, ma quête ne sera pas complète. Ce que j’essaie d’installer dans ma vie va prendre du temps...    

Maintenant ou jamais, les jeudis à 21h à Canal Vie, dès le 14 mai

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