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L'article provient de TVA Sports
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Tout est parti de Montréal pour Gary Bettman

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TVA Sports

2023-02-06T21:40:08Z
2023-02-06T22:26:00Z
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Gary Bettman ne laisse personne indifférent. Que vous l’aimez ou non, il retient l’attention partout où il passe et chaque fois qu’il s’exprime publiquement. 

Lorsqu’il fait face aux journalistes, il a toujours une façon habile de répondre, tel un politicien expérimenté. Leurs questions sont souvent corsées, et pour cause : Bettman trône au sommet de la hiérarchie, ce qui fait de lui LA référence pour tout ce qui concerne la Ligue nationale de hockey.

Le temps d’une longue entrevue d’une trentaine de minutes accordée à Félix Séguin dans le cadre du balado de TVA Sports «Dans l’œil du chat», l’animateur a abordé avec Bettman des sujets sur lesquels il n’a pas l’habitude d’élaborer afin de découvrir l’homme qui se cache derrière le personnage, qui a célébré la semaine dernière le 30e anniversaire de son règne comme commissaire de la LNH. Écoutez l’entretien complet ici :

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Pour ceux qui l’ignorent, c’est à Montréal que tout a commencé pour Bettman. Il a effectivement amorcé officiellement son mandat durant le week-end des étoiles de 1993, présenté à l’époque au Forum.  

«Mon embauche a été entérinée en décembre par le bureau des gouverneurs, mais j’ai commencé officiellement comme commissaire le 1er février 1993 au match des étoiles à Montréal», rappelle-t-il.

Trente ans plus tard, il est toujours bien en selle. Bettman est lui-même impressionné par sa longévité. 

«Il y a peu de commissaires dans le monde du sport professionnel. Je me trouve chanceux d’avoir été considéré pour ce poste et de l’occuper depuis si longtemps. Ça défie la compréhension que je fasse encore ce travail 30 ans plus tard. 

«C’est un privilège et un plaisir d’être impliqué de la sorte dans ce merveilleux sport qu’est le hockey. J’aime encore beaucoup mon travail.»   

«C’est un honneur d’être en poste depuis si longtemps, mais 30 ans, ce n’est qu’un chiffre pour moi. Que les gens voient que le hockey est meilleur et plus populaire que jamais, c’est plus important à mes yeux que la durée de mon règne.»

Des projets plein la tête

Au départ, le premier contrat de Bettman devait être d’une durée de trois ans, mais le fin négociateur a su convaincre les propriétaires de lui octroyer plutôt une entente de cinq ans. Il jugeait que c’était le minimum pour mener à terme les projets qu’il avait en tête. 

«Je devions réorganiser et moderniser la ligue, en plus de se pencher sur les conventions collectives et d’améliorer la situation économique de la ligue. Il y avait beaucoup de travail à faire. Je pensais qu’une période de trois ans était trop courte pour s’attaquer à l’ampleur de la tâche et en voir des résultats.»  

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Selon lui, c’est mission accomplie. 

«Aujourd’hui, le hockey est en santé. Le produit offert sur la glace est divertissant et excitant. Les joueurs n’ont jamais été aussi talentueux et le jeu est plus rapide que jamais», affirme-t-il avec fierté. 

Malgré toutes ses années de services, Bettman n’a pas l’intention de se retirer dans un avenir rapproché. 

«J’aime encore ce que je fais. Tant que j’aurai de l’énergie et l’appui des propriétaires, je continuerai. Je devrai évidemment me retirer un jour, mais je n’y pense pas maintenant. Je veux toujours continuer de faire grandir la ligue.» 

Des liens avec le Québec 

C’est également au Forum que Bettman a remis pour la première fois la coupe Stanley aux champions, en l’occurrence les Canadiens, en 1993.  

Il adore cet aspect de son travail. «C’est un honneur extraordinaire de remettre le trophée aux joueurs, qui ont travaillé tellement fort pour y parvenir. Être si près d’eux permet de voir de mes propres yeux leur excitation. C’est la meilleure vue possible pour ça. Juste d’être là, c’est formidable.»

Celui qui a grandi à New York affectionne d’ailleurs particulièrement le Québec, quoiqu’en disent bon nombre de ses détracteurs. Avant la pandémie de COVID-19, il a même passé une partie de ses vacances dans la Belle province.   

«L’été avant la pandémie, j’ai passé une semaine dans l’Est du Canada et quelques jours dans la ville de Québec, révèle-t-il. Les gens étaient surpris de me voir, mais c’était formidable. Les amateurs de hockey sont fabuleux. Tous ceux qui m’ont approché pour me parler étaient gentils. Ceux qui crient après moi de loin, ça n’arrive pas très souvent. J’ai du plaisir chaque fois que je visite le Canada.»  

Voyez, dans la vidéo ci-dessus, l’intervention de Félix Séguin à l’émission «JiC».

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