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Tournoi des Maîtres: une promenade du dimanche sans égal au Augusta National

En attendant Rory McIlroy et Bryson DeChambeau, la promenade sur le parcours est magique

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Photo portrait de François-David Rouleau

François-David Rouleau

13 avril à 17h
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AUGUSTA | Se promener par un splendide dimanche avant-midi à travers les coulisses du Tournoi des Maîtres et parcourir le Augusta National sous un soleil radieux, mur à mur, alors que la fébrilité grimpe tranquillement dans l’air, n’a pas son égal.

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Avant que les marées de «patrons» envahissent le parcours en se déplaçant au gré des groupes de l’heure, c’est le moment idéal pour visiter l’endroit, profiter du beau temps et contempler un site transpirant le prestige et l’Histoire.

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La beauté du ANGC est quasi indescriptible sur place. Elle laisse ses premiers visiteurs sans voix. En fixant constamment au loin, les yeux sont attirés par ces gigantesques fosses de sable blanc des allées et des verts détonnant dans le vert émeraude immaculé du paysage.

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Mission impossible

Vêtus de leur veston vert, les membres du Augusta National font toujours la même blague. «Essayez de trouver un brin de mauvaise herbe.»

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La mission est impossible. Même Tom Cruise n’y arriverait pas!

Sans un nuage dans le ciel et sans vent, la cathédrale du Amen Corner est aussi belle que la voûte de la chapelle Sixtine de Michel-Ange au Vatican pour un mordu de golf. Si on ne s’y installe pas pour l’après-midi, un long arrêt est exigé pour constater toute la beauté de l’endroit et sentir le poids de l’Histoire.

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C’est là que les plus grands ont triomphé et que certains d’entre eux ont tout perdu. Les ponceaux Nelson et Hogan sont figés dans le temps, bien que l’ouragan Helene ait modifié cette fresque il y a six mois.

L’atmosphère s’installe

Sur l’heure du midi, les gradins de milliers de spectateurs derrière le 12e tertre sont déjà remplis à craquer. Ceux aux 15e et 16e commencent aussi à être pris d’assaut. Les «patrons» sont prêts à rôtir durant six heures pour observer les plus beaux coups et peut-être... assister à l’Histoire.

Les joueurs ont déjà commencé à défiler sur le neuf de retour. L’atmosphère s’installe. On sait que le véritable Masters ne fait que débuter sur ce segment du parcours le dimanche après-midi.

Qu’est-ce qui est merveilleux?

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Les gens observent, discutent et plaisantent. Personne n’a les yeux rivés sur un satané écran cellulaire à faire défiler les fils des réseaux sociaux, à prendre des photos ou des selfies. Ils vivent le moment présent, puisque les téléphones sont strictement interdits sur la propriété.

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Les jeunes marchent la tête haute, les yeux émerveillés, avec un sandwich ou un biscuit sur le coin du bec.

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Derrière le tertre de la magnifique normale 3 du 16e, la conversation d’une poignée de spectateurs tourne autour des sports. Ils passent du golf au baseball au NASCAR en quelques minutes à peine.

Et à la vue de la carte de presse de l’auteur de ces lignes, où il est inscrit Canada en lettres majuscules, ils bifurquent vers la politique et ces satanés tarifs. On n’ira pas là ce midi! Mais c’est tout juste s’ils ne se sont pas excusés pour les décisions de leur président.

Meilleur endroit

Un autre arrêt oblige à proximité du vert de Redbud, au 16e. C’est l’un des meilleurs points de vue du parcours. Sur un pan de la pente, on peut regarder l’arrivée des golfeurs au 15e, le jeu sur le 16e et du même coup au 6e.

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La montée du 18e vaut aussi son pesant d’or.

De retour près du pavillon où les parasols blancs et verts sont alignés parfaitement sur la majestueuse terrasse, les membres et leurs invités de la classe fortunée sirotent et bouffent comme des rois. Les champions de l’époque fourmillent, que ce soit Mike Weir, Bernhard Langer ou Tom Watson, alors qu’au deuxième étage du pavillon, d’autres profitent d’une vue parfaite sur le premier tertre de départ.

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En attendant le départ des meneurs quelques heures plus tard, la file d’attente pour un cliché officiel au Cercle des fondateurs s’allonge à perte de vue le long de Magnolia Lane. Les centaines de «patrons» attendent patiemment ce souvenir avec le logo et le pavillon du ANGC en arrière-plan.

C’est la tradition en attendant que Rory et Bryson écrivent le chapitre 2025 de cette riche histoire.

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