Tori Spelling victime d'intimidation
Amélie Lesage
Récemment, sur les réseaux sociaux, Tori Spelling s’est dite l’une des premières victimes de trolls sur Internet dans les années 1990. Loin d’avoir réussi à les faire taire avec les années, la star a toutefois deux mots à leur dire...
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Le 19 octobre, l’ancienne vedette de Beverly Hills, 90210 a fait une sortie publique sur Instagram. Elle raconte dans un long message à quel point l’intimidation en ligne qu’elle a subie dans les années 1990 l’a détruite psychologiquement. «Mon père m’a toujours dit que nos yeux sont le miroir de notre âme, dit-elle en guise d’introduction. Or, je détestais mes yeux. Je n’avais pas confiance en moi quand j’ai commencé à tourner la série à 16 ans. Et puis, des trolls (oui, on en avait déjà à l’époque!) me surnommaient “la grenouille” et “les yeux exorbités”.»
Un monde sans pitié
Tori confie aussi quelques souvenirs encore douloureux. «Sur les plateaux de mes émissions et de mes films, j’ai passé des années à supplier les maquilleuses de faire paraître mes yeux plus petits. Je pleurais sur ma chaise dans la remorque de maquillage quand je me voyais.» Elle en a par ailleurs profité pour répondre aux gens qui se demandent pourquoi elle ne montre toujours qu’un seul côté de son visage sur les photos. «C’est mon choix. Parce qu’une jeune fille vulnérable et innocente a osé montrer son visage au complet à 16 ans et on l’a détruite sans pitié.»
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Un petit conseil?
La vedette de 47 ans, mère de cinq enfants, assure avoir réussi à faire la paix avec son apparence physique... et les mauvais commentaires des internautes. Elle a quand même un conseil à nous donner : «La prochaine fois que vous commenterez le visage, le corps ou les choix d’une personne sur son compte, n’oubliez pas que vous ne la connaissez pas. Et qu’elle ne vous connaît pas. Mais son âme se souviendra de votre remarque malveillante qui y restera imprimée à jamais. La mémoire oublie la douleur physique mais pas la douleur émotionnelle.» Après toutes ces confidences, Tori conclut toutefois sur une note positive en nous avouant que ses yeux, elle les aime, aujourd’hui...