Kotkaniemi : Tom Dundon réitère son intention pacifique
Agence QMI
Le propriétaire des Hurricanes de la Caroline Tom Dundon a réitéré lundi que l’offre hostile qui a causé le départ de Jesperi Kotkaniemi à Raleigh n’était pas une revanche.
En entretien avec le média sportif The Athletic, le riche homme d’affaires a soutenu que c’est une succession d’événements qui ont mené à ce dénouement et qu’il n’avait pas prévu déposer cette offre pour se venger de celle que le Canadien de Montréal avait faite à l’attaquant Sebastian Aho en 2019.
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«On n’avait pas prévu de faire cela il y a deux ans, ni même un mois auparavant, a mentionné Dundon. Il y a toujours beaucoup d’options à examiner en fonction de l’ordre dans lequel les choses se passent. Quand cette option-là est apparue, ça fonctionnait. Mais il pourrait s’écrire plusieurs chroniques sur les 100 idées qui ne fonctionnent pas ou qu’on n’exécute pas.»
De la place sur la masse salariale
Effectivement, les Hurricanes n’ont pas été en mesure de retenir les services du défenseur vedette Dougie Hamilton, qui a fait ses valises pour le New Jersey à l’ouverture du marché des joueurs autonomes. Ils ont également envoyé la recrue Alex Nedeljkovic aux Red Wings de Détroit via une transaction, ce qui a sorti l’équivalent de 12 millions $ sur leur masse salariale.
«Si on avait réembauché Dougie ou fait 10 autres choses qu’on a essayé de le faire, ça ne se serait pas présenté, a dit Dundon. Mais quand vous êtes assis là avec un tas d’espace sous le plafond salarial que vous n’allez pas pouvoir utiliser, et que vous regardez vos choix – on en a analysé plusieurs – il se trouve que c’est celui qui a fini par être exécuté.»
Cependant, Kotkaniemi évolue à une position où les Hurricanes sont déjà bien garnis, avec Aho, Vincent Trocheck et Jordan Staal. La possibilité de le voir évoluer à l’aile est présente, mais il reste qu’il devra la payer 6,1 millions $ pour la prochaine année, un salaire qu’il est loin de mériter selon le rendement qu’il a offert dans ses trois premières campagnes en carrière.
«C’est très rare que vous vous retrouviez dans une situation où vous pouvez réellement obtenir un joueur (par le biais d’une offre hostile) parce que, par définition, il doit y avoir une différence dans la façon dont les gens évaluent le joueur», a soutenu le propriétaire des Canes.
Un pari
Si le Finlandais arrive à la hauteur de son potentiel, ça pourrait être une très bonne affaire pour le futur de l’équipe. Sinon, on aura surpayé, non seulement en argent, mais avec deux choix au repêchage, pour un joueur marginal.
«On verra. S’il joue bien, cela aura beaucoup de sens, a convenu Dundon. S’il ne joue pas aussi bien qu’on l’aurait espéré, alors quoiqu’on fasse, cela n’aura aucun sens. Mais le contrat, c’est la partie facile. Donnez de l’argent à des joueurs qui jouent vraiment bien, ça n’a pas vraiment d’importance. Le montant est le montant. Mais il faut qu’ils jouent bien. Tu ne gagnes pas s’ils ne jouent pas bien, peu importe leur salaire sur la masse.»