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L'article provient de TVA Nouvelles

Terrassée par la COVID, elle n’a pas d’aide financière

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TVA Nouvelles

2021-10-09T17:11:17Z
2021-10-09T20:57:10Z
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Depuis qu’elle a contracté la COVID-19, Manon Bates n’est plus la même. La femme de 54 ans est aux prises avec la forme longue de la maladie et ses séquelles l’empêchent de travailler à temps plein mettant sa situation financière en péril.

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En avril 2021, Mme Bates reçoit sa première dose de vaccin contre le coronavirus. Mais une semaine plus tard, le virus la terrasse, la cloue au lit durant cinq jours. La femme de Laval est même incapable de bouger les jambes et les bras.

Après sa convalescence, elle finit par retourner travailler pour le même employeur qu’elle a depuis 20 ans, mais peine à faire ses journées.

«C’est difficile. J’ai dû changer un peu mon horaire de travail, car je ne suis plus capable de me lever aussi tôt qu’avant. J’ai de très mauvaises nuits. J’ai mal aux jambes, elles bougent tout le temps. Je sursaute aussi. Mon médecin dit que ce sont les muscles qui ont été attaqués par la COVID. Je n’ai pas d’endurance», explique Manon Bates. 

Incapable de faire autant d’heures qu’avant, elle arrive difficilement à payer ses comptes. «Je travaille deux à trois jours par semaine. J’ai demandé de l’aide, car on a tous à payer le loyer, la voiture, l’épicerie qui a augmenté», formule Mme Bates. 

La Lavalloise est affligée par la maladie à un point tel que même son employeur peine à la reconnaitre.

«Elle s’épuise beaucoup. L’énergie n’est pas toujours là et ce n’est pas la Manon qu’on connaît», raconte Pierre Gosselin chez Portes de garages JPR.

Il tente ainsi de l’accommoder le mieux qu’il peut.

«On lui donne un peu de contrôle sur ses horaires. Elle rentre à l’heure qu’elle peut et elle quitte quand elle n’est plus capable», dit-il

L’assureur de la quinquagénaire refuse de combler son manque à gagner en salaire, car elle n’est pas invalide et l’assurance-emploi puisqu’elle travaille un peu, la considère comme apte au travail, donc ne lui donne pas un sou.

Aux prises avec de plus en plus de soucis financiers, Manon Bates a donc dû se résoudre à faire une proposition de consommateur afin de régler ses dettes. 

Elle souhaite que son appel à l’aide soit entendu par le gouvernement. Elle croit que, comme elle, d’autres Québécois sont dans sa situation financière après avoir contracté la COVID. 

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