Tennis: l’autre talent de Leylah Fernandez qui pourrait la mener loin aux Jeux olympiques de Paris
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![Photo portrait de Jessica Lapinski](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2FJessica_Lapinskib59102be-5f17-418d-ac55-fc10558e46e2_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Jessica Lapinski
Ses résultats en simple ne sont peut-être pas à la hauteur de ce qu’elle souhaiterait dernièrement, mais en double, Leylah Fernandez cumule les victoires depuis le début de l’année. Si bien que si elle évolue aux côtés de sa compatriote Gabriela Dabrowski à Paris l’an prochain, la jeune joueuse de tennis risque de former l’un des duos à surveiller dans cette discipline aux Jeux olympiques, souligne l’entraîneur Sylvain Bruneau.
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La Québécoise jouera la demi-finale à Madrid, vendredi, aux côtés de l’Américaine Taylor Townsend, face à Victoria Azarenka et à Beatriz Haddad Maia. La paire avait également atteint la finale il y a quelques semaines à Miami, un autre tournoi de la catégorie WTA 1000. Ce sont les favorites, Jessica Pegula et Coco Gauff, qui les avaient privées du titre.
Plus tôt cette saison, Leylah avait disputé la finale à Auckland aux côtés d’une autre Américaine, Bethanie Mattek-Sands. Et, à la Coupe Billie Jean King, Fernandez et Dabrowski, grande spécialiste du double, avaient uni leurs efforts afin de donner le point gagnant au Canada face à la Belgique, en avril à Vancouver.
Ces bons résultats ont contribué à faire grimper la raquette de 20 ans au 38e rang mondial en double. Ce sont 11 places de mieux que son classement actuel en simple, où la Québécoise peine depuis son retour de blessure, l’été dernier, à enchaîner les victoires.
«Pas surpris du tout»
Sylvain Bruneau, entraîneur pour Tennis Canada, n’est «pas surpris du tout» de voir Fernandez obtenir d’aussi belles performances en double. Il a été témoin de ses prouesses aux côtés de Dabrowski à la Coupe Billie Jean King à Vancouver, mais aussi à Glasgow l’an dernier.
B) @leylahfernandez & @GabyDabrowski qualify @TennisCanada after a 🎢#BJKCup pic.twitter.com/9fHeqqWrM2
— Billie Jean King Cup (@BJKCup) April 20, 2023
«Elle joue très bien, elle est très rapide avec ses mains et son jeu de jambes, et elle exécute très rapidement», note-t-il.
Si l’objectif principal de Fernandez demeure d’améliorer son classement en simple après une passe plus difficile, la Lavalloise possède plusieurs qualités qui en font une bonne joueuse de double, surtout aux côtés de joueuses habiles au filet, un atout de taille en double, mentionne l’entraîneur.
Bruneau cite notamment «le fait qu’elle prenne la balle tôt, ce qui déstabilise ses adversaires», «son retour de service», mais aussi, cette fameuse patte gauche.
Un enthousiasme contagieux
Et il y a son tempérament, qui lui permet de se trouver aisément de bonnes partenaires. «Elle est fantastique Leylah, dans un contexte de double. C’est une fille ultrapositive, toujours enthousiaste, il n’y a jamais de down avec elle. Elle est facile à vivre», souligne-t-il.
«Elle est tellement positive qu’elle a une attitude contagieuse sur le terrain», ajoute Bruneau.
Souvent, les joueuses de simple qui s’adonnent aussi parfois au double le font, car elles sont en quête de bonnes sensations sur le terrain. Si l’entraîneur estime que ces matchs disputés aux côtés de Townsend, notamment, pourraient aider Leylah à retrouver sa régularité en simple, il ne pense toutefois pas qu’elle le fasse principalement pour cette raison.
«Je pense qu’elle aime beaucoup jouer en double», précise-t-il. Et elle est «très bonne», réitère-t-il.
Si bien qu’il croit que Dabrowski (septième en double) et Fernandez pourraient former l’une des paires à surveiller aux Jeux olympiques de Paris, dans un peu plus d’un an.
«Il y en a d’autres de bonnes équipes, elles ne sont pas seules, mentionne Bruneau. Des Américaines, des Tchèques... Mais elles feront partie des équipes qu’il faudra garder à l’œil.»