«Convoi de la liberté» à Vancouver: Ted Cruz s’en mêle

Le sénateur du Texas, Ted Cruz, a ajouté son grain de sel au «convoi de la liberté» qui touche plusieurs villes canadiennes, en réagissant à une prise de position du maire de Vancouver, Kennedy Stewart.

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«Le maire [de Vancouver] dit que “Vancouver ne veut pas” des camionneurs. Les gens pourraient penser différemment avec les étagères vides», a écrit le républicain samedi sur son compte Twitter.

Le sénateur américain réagissait au communiqué émis la veille par le maire de Vancouver, qui avait déclaré son opposition à la manifestation prévue samedi dans sa ville.

«En tant que maire d'une ville dont le taux de vaccination est supérieur à 95 %, mon message au convoi est le suivant : Vancouver ne veut pas de vous ici. Faites valoir votre point de vue et rentrez chez vous», avait-il indiqué.

Le commentaire de Ted Cruz n’a pas échappé à M. Stewart, qui lui a rapidement répondu sur le média social.«Quelqu’un peut dire à Ted Cruz que nos rayons vont bien grâce aux 90 % de camionneurs canadiens qui sont entièrement vaccinés», a-t-il répliqué, en précisant qu’il était «trop occupé» à saluer les résidents de Vancouver qui repoussaient le «convoi de la liberté».

Le sénateur du Texas n’est pas le seul politicien américain à avoir pris position pour la manifestation des camionneurs, l’ancien président Donald Trump ayant régulièrement renouvelé son soutien.

«Le convoi de la liberté proteste pacifiquement contre les politiques dures de Justin Trudeau, un fou d'extrême gauche qui a détruit le Canada avec des mandats COVID insensés», a d’ailleurs soutenu M. Trump dans un communiqué partagé vendredi sur sa plateforme.

L’ancien président a également accusé Facebook de mettre des bâtons dans les roues des camionneurs en fermant les comptes des manifestants.