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Tarifs sur les voitures de Trump: les concessionnaires «baisés par le système» du jour au lendemain, dit un chroniqueur

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Agence QMI

10 avril à 11h44
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Les concessionnaires du Québec ont été «littéralement baisés par le système» du jour au lendemain, depuis l'imposition de tarifs sur les véhicules non-fabriqués aux États-Unis par Donald Trump, selon un chroniqueur.

«Du jour au lendemain, tu te fais littéralement baisé par le système et tu te retrouves avec un parc automobile qui va être très difficile à vendre en raison de ces tarifs», souligne le chroniqueur au Guide de l’Auto, Antoine Joubert, au micro d’Isabelle Maréchal à QUB, diffusé en simultané au 99,5 FM Montréal, jeudi.

Il émet d'ailleurs un avertissement aux acheteurs qui se rendront dans un concessionnaire du Québec prochainement.

«Actuellement, il n’y a aucun véhicule en stock chez les concessionnaires où le tarif s’applique», insiste-t-il.

«C’est des commandes passées à partir d’hier et on s’entend que le véhicule n’a pas été fabriqué hier et en stock chez le concessionnaire le lendemain, poursuit Antoine Joubert. Ça ne se peut pas, il ne devrait pas y avoir un prix augmenté.»

Certains concessionnaires au Québec se retrouvent «en mauvaise posture» et sont «victimes» des tarifs douaniers de Donald Trump, puisque la plupart de leurs véhicules proviennent des États-Unis.

• Sur le même sujet, écoutez cet épisode balado tiré de l'émission d’Isabelle Maréchal, diffusée sur les plateformes QUB et simultanément sur le 99.5 FM Montréal :

Pour l’instant, M. Joubert précise que «personne» dans l’industrie automobile est en mesure d’expliquer comment les véhicules fabriqués en dehors des États-Unis seront tarifés.

«C’est vraiment complexe», note-t-il, ajoutant que tous les véhicules au Québec subiront une augmentation de leur prix.

«Il va y avoir une disparité comme on n’a jamais vu entre le parc automobile canadien et américain», ajoute M. Joubert.

Pour lui, les gens vont se rappeler des actions de Donald Trump, ce qui va directement influencer leurs décisions d’achat, même s’il retire ses tarifs douaniers.

«Le bonhomme est allé un peu loin. Les gens vont garder en mémoire ce qu’il a fait, dit-il. Il y a une limite à écœurer les gens et l’industrie automobile mondiale.»

Voyez l'entrevue complète avec Antoine Joubert, ci-dessus.

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