Publicité
L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Tarifs de Donald Trump: Mark Carney adopte un changement d’approche, selon Emmanuelle Latraverse

Lecteur vidéo en cours de chargement.
Temps actuel 0:00
Durée 0:00
Chargé: 0%
Type de flux EN DIRECT
Temps restant 0:00
 
1x
    • Chapitres
    • descriptions désactivées, sélectionné
    • Sous-titres transcrits désactivés, sélectionné
        Partager

        TVA Nouvelles

        27 mars à 18h38
        Partager

        L’approche calme et posée adoptée par Mark Carney dans le bras de fer qui oppose le Canada aux États-Unis tranche avec celle de l’ex-premier ministre Justin Trudeau, a constaté l’analyste Emmanuelle Latraverse.

        • À lire aussi: Mark Carney va parler à Donald Trump «dans les prochains jours»

        «Depuis le mois de novembre, finalement, on appuyait sur le bouton de panique chaque fois. Puis là, M. Carney, le message qu’il envoie c’est: “Écoutez, les amis, on se calme. Je vais vous parler quand on va savoir où on s’en va. On ne va pas négocier ça à la pièce. On ne va pas appuyer sur le bouton de panique”. Ça révèle son approche [de] la négociation», a-t-elle souligné lors du segment «La Joute des analystes» diffusé à LCN.

        «Je pense qu’il y a ça aussi en ce moment qui déstabilise un peu la Maison-Blanche qui n’est pas habituée à ce traitement-là du Canada. Et je pense que M. Carney essaie de créer, de rééquilibrer les forces à la veille de son appel avec M. Trump», a poursuivi Mme Latraverse.

        L’animateur Paul Larocque est très intéressé de voir «quel genre de joueur de cartes» est Mark Carney.

        «C’est intéressant parce que tous les autres, dès que Donald Trump décroche le téléphone, ont accouru à Washington. Justin Trudeau le premier. Mais là, il lui dit: “Non, non, non, on va prendre notre temps. Puis ce n’est pas parce que vous appelez que je vais décrocher”», a-t-il soulevé.

        Un nouveau souffle en pleine campagne électorale

        La réaction très attendue de Mark Carney a eu pour effet de détourner des oppositions les projecteurs pour les concentrer sur lui, selon le chroniqueur Mario Dumont. Ce dernier y voit donc une occasion parfaite de relancer la campagne du candidat libéral qui a été minée par ses nombreuses bourdes cette semaine.

        «Quand une crise comme ça, une situation comme ça arrive loin des élections, tu te rallies au gouvernement. Souvent, l’opposition va jouer profil bas», a-t-il illustré.

        «Quand tu es en campagne électorale, puis que le parti gouvernemental a le vent dans les voiles dans les sondages, tout à coup, tu n’as plus le droit de l’attaquer et tu n’as plus trop le droit de faire valoir tes propositions. C’est certain que ce sont des journées d’enfer. Tu sais, dans la tête de Pierre Poilievre, ça doit être terrible», a-t-il ajouté.

        Voyez l’échange complet dans la vidéo ci-dessus.

        Publicité
        Publicité