Sylvain Lefebvre refuse le vaccin et perd son emploi
Agence QMI
L’association entre Sylvain Lefebvre et les Blue Jackets de Columbus aura été de courte durée. Embauché comme adjoint à l’entraîneur Brad Larsen à la fin juin, l’ancien pilote du Rocket de Laval a été démis de ses fonctions, lundi.
L’organisation de l’Ohio a indiqué par voie de communiqué qu’elle n’avait eu d’autre choix que de couper les ponts avec le Québécois en raison de son refus de recevoir des vaccins contre la COVID-19.
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Le protocole de la LNH, publié le 2 septembre, est clair à ce sujet.
«Toute personne dont le travail, le rôle, la position ou l’accès implique ou autorise une interaction personnelle (à moins de 12 pieds) avec le personnel des opérations de l’équipe (y compris les joueurs) doit être entièrement vaccinée...», peut-on lire au point 1.c. du document avec, en tête de liste, les entraîneurs et les directeurs généraux.
Contrat de trois ans
Lefebvre devait être à l’emploi des Blue Jackets pour les trois prochaines saisons.
«Bien que déçus, nous respectons le fait que cette décision en est une personnelle pour Sylvain et lui souhaitons bonne chance», a déclaré le directeur général Jarmo Kekalainen dans la missive envoyée en matinée.
Il a précisé à Aaron Portzline, journaliste affecté à la couverture des Jackets pour The Athletic, qu’il s’agissait bel et bien d’un congédiement et non d’une démission.
«Nous avons dû mettre un terme à notre association parce qu’il ne pouvait pas faire son travail. Nous avons besoin d’un entraîneur, a déclaré l’homme de hockey finlandais. Si vous n’êtes pas vacciné, vous ne pouvez pas faire votre travail de coach. Vous ne pouvez pas être dans les vestiaires, ne pouvez pas être dans la salle des entraîneurs, ne pouvez pas être sur le banc, ne pouvez pas être dans l’avion avec nous... nous avons besoin d’un entraîneur.»
Par conséquent, Columbus s’est tourné vers Steve McCarthy, jusque-là instructeur associé avec les Monsters de Cleveland, leur club-école, pour prendre le relais.
Campé sur ses positions
L’ex-joueur des Nordiques et du Canadien n’est pas le premier à perdre son emploi dans des circonstances similaires.
Le 3 septembre, Rocky Thompson n’a eu d’autre choix que de démissionner de son poste d’entraîneur associé des Sharks de San Jose pour la même raison.
Dans son cas, une exemption médicale l’empêchait de recevoir les doses du vaccin. Il semble que ce ne soit pas le cas de l’Estrien de 53 ans.
Selon des membres de l’entourage de l’équipe contactés par Le Journal, la direction et les entraîneurs des Jackets, Larsen en tête, auraient tenté à plusieurs occasions de le faire changer d’avis au cours des dernières semaines. En vain.
Aucune réponse
Le Journal a tenté de joindre Lefebvre pour en connaître davantage sur sa situation. Mais tant les courriels que les coups de fil sont demeurés sans réponse.