Surveiller Bergeron du coin de l'oeil...
Jonathan Bernier
Pour les joueurs plus âgés, une présence au week-end des étoiles est l’occasion de partager une fin de semaine de plaisir avec la famille. Pour les plus jeunes, c’est l’occasion de rencontrer leurs idoles d’enfance.
Cette année, 21 joueurs en sont à leur première participation à cette classique, ce qui laisse peu de place aux idoles. Néanmoins, celle de Nick Suzuki est sur place, ce qui vient rehausser le plaisir de l’attaquant de 22 ans.
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Ce n’est pas la première fois qu’il en fait mention : Suzuki a toujours eu un faible pour le jeu de Patrice Bergeron.
«C’est un joueur respecté à travers la LNH. Tous les trophées Selke qu’il a remportés [quatre fois en plus d’être finaliste à six autres occasions], c’est impressionnant», a-t-il mentionné.
«On est dans la même équipe. Je vais assurément essayer de lui parler. Me retrouver sur la glace en même temps que lui, pendant les matchs à trois contre trois, ça serait pas mal excitant», a poursuivi l’Ontarien.
Le sujet a rebondi à l'émission «l'Après-match», vendredi soir. Voyez l'extrait en vidéo principale.
Un talent inné
Même à l’époque où il gravissait les échelons dans le hockey mineur de London, le centre des Bruins était le modèle dont il souhaitait s’inspirer.
«Le côté offensif est toujours venu assez facilement pour moi. Je n’ai jamais eu de problème à marquer, à contribuer en attaque. Alors, j’ai convenu que pour devenir un joueur plus complet, je devais apprendre et améliorer mon jeu défensif», a expliqué Suzuki à l’auteur de ces lignes.
L’intention était là, mais comme pour tout jeune joueur doué, il lui fallait quelquefois quelqu’un pour lui rappeller cette importance.
«Mes entraîneurs me le répétaient. Et mon père m’a toujours dit que le hockey, ça se jouait sur 200 pieds», a lancé, sourire en coin, celui qui a récolté 68 points en 31 matchs à sa dernière saison midget.
Les conseils de Bergeron
Ce n’est pas la première fois qu’un joueur du Canadien vante les mérites de Patrice Bergeron. Phillip Danault a maintes fois parlé du centre de L’Ancienne-Lorette au cours de son séjour à Montréal.
Très humble, Bergeron est toujours touché de savoir qu’il a servi de modèle pour les plus jeunes. Et il est toujours ouvert à leur donner des conseils.
«Un jeune joueur comme lui doit être une éponge et prendre les conseils de tout le monde sur la façon de jouer et la façon de se comporter en dehors de la patinoire. C’est un joueur rempli de talent qui va continuer de progresser», a-t-il dit à propos de Suzuki.
Ce dernier trouvera même une oreille attentive auprès de Bergeron s’il souhaite s’ouvrir sur les déboires actuels du Canadien.
«Je pourrais lui dire que j’ai connu ça après le lock-out [les Bruins ont raté les séries en 2006 et 2007]. Parfois, il faut passer par là pour avoir une équipe compétitive. Pour sa part, il faut qu’il reste lui-même et qu’il continue de s’améliorer.»
Autre note encourageante pour Suzuki : c’est à ce moment que les Bruins ont jeté les bases de l’équipe qui allait remporter la coupe Stanley en 2011.