Le leader des «Farfadaas» doit revenir en cour jeudi
![](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fm1.quebecormedia.com%2Femp%2Femp%2F63674453_32967369a3b02a-c34d-4985-98c0-53939c84e744_ORIGINAL.jpg&w=3840&q=75)
Agence QMI
L’un des dirigeants du groupe anti-mesures sanitaires des «Farfadaas», arrêté au cours de la fin de semaine, doit clarifier la question de la représentation légale, a statué la Cour de l’Ontario.
• À lire aussi: Une injonction demandée pour expulser des manifestants à Gatineau
• À lire aussi: «Convoi de la liberté»: des campements deviennent un problème pour la police
• À lire aussi: Manifestations: Restons fiers et cessons de faire outrage au drapeau du Québec
Steeve «l’Artiss» Charland, une figure de proue du milieu conspirationniste et ancien meneur du groupe identitaire La Meute, a brièvement comparu par visioconférence mardi.
Selon le «Ottawa Citizen», le Québécois de 48 ans originaire de Greenville est apparu devant le tribunal sans l’appui d’un avocat. Une activiste pro-convoi, Jane Scharf, est cependant intervenue pour indiquer qu’elle comptait offrir ses conseils parajuridiques à M. Charland, semant une certaine confusion au cours de l’audience.
Cette dernière a aussi laissé entendre que le «Farfadaa» pourrait décider de se représenter lui-même lors de son audience de remise en liberté, qui doit se tenir jeudi en présence d’un interprète.
La cour a demandé à Steeve Charland de démêler la question de sa représentation légale d’ici à son retour devant le tribunal.
L’homme est accusé de méfait et d’avoir conseillé à d’autres personnes de commettre des méfaits, en lien avec son rôle joué dans l’occupation du centre-ville d’Ottawa. Il a été arrêté samedi par la Police provinciale de l’Ontario dans le secteur de Vankleek Hill, près de la frontière avec le Québec.