Culture

«Star Académie»: «Je trouve que les Académiciens sont mieux dans leur peau que moi à 16 ans» – Natasha St-Pier, invitée du 9e variété

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Guillaume Picard

16 mars à 20h16

Natasha St-Pier a repris ses chansons à succès à Star Académie, dimanche, elle qui se fait plutôt rare sur les scènes canadiennes depuis qu’elle a élu domicile en France. Il y a 20 ans déjà.

En entrevue avec l’Agence QMI avant le variété, elle a expliqué que ce retour à Montréal lui faisait vivre un «mélange d’excitation et de nostalgie».

Répéter avec les Académiciens tout le week-end l’a ramenée un quart de siècle en arrière.

«En fait, ça m’a amenée à réfléchir à l’époque où je commençais, où je faisais mon premier lancement de disque avec Guy Cloutier, l’album À chacun son histoire. J’avais fait ma première tournée de spectacles au Québec», a-t-elle dit.

Sous les projecteurs, dimanche, elle a fait un survol de sa carrière avec les pièces Mourir demain (avec Albert), Tu trouveras (avec Mia), Je n’ai que mon âme (Joël) et À chacun son histoire (Camille).

«Au fil du temps, mes chansons prennent différentes significations. Je vois une nouvelle lecture dans chacune d’elles avec le temps. Je n’ai que mon âme, ça n’a plus la même signification à 20 ans qu’à 40. Je trouve ça le fun de grandir avec ses chansons. Le souhait de beaucoup d’artistes, c’est d’avoir une chanson qui reste. Moi, je me rends compte que j’en ai plus qu’une. C’est vraiment un luxe énorme de se dire: "J’ai les chansons Mourir demain, Tu trouveras, Je n’ai que mon âme, Nos rendez-vous, À chacun son histoire, Quand on cherche l’amour". J’ai été gâtée.»

«Les Académiciens chantent vraiment bien, a dit Natasha St-Pier. Je trouve que les Académiciens sont mieux dans leur peau que moi à 16 ans. Au-delà du fait d’apprendre à chanter puis d’occuper la scène, on leur apprend à faire ce métier. Parce qu’il ne faut pas oublier que ça ne suffit pas de bien chanter pour faire du showbiz. Tu apprends comment regarder une caméra, tu apprends comment te comporter, tu apprends avec des médias, plein d’affaires. Je trouve formidable qu’ils aient la chance d’apprendre tout ça. Peut-être qu’ils savent un peu mieux que moi qui ils sont à leur âge déjà.»

L’artiste originaire de Bathurst, au Nouveau-Brunswick, poursuit sa carrière surtout de l’autre côté de l’Atlantique où Notre-Dame de Paris l’a révélée. Elle lancera son 18^e album cet automne.